Annales des Mines (1826, série 1, volume 13)
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TERRAINS DE LA CHAÎNE
Jura, pour en déduire la nature et la disposi-
tion de tous les terrains qui la composent, et indiquer leurs rapports avec les terrains analogues qui ont été décrits dans d'autres contrées. Terrains à gryphites. Rapports Je dois regretter d'avoir décrit trop succincteavec les ter- ment les terrains à gryphites ; car mieux caracrajas de térisés, ils auraient présenté à de Bonnard , marnes argiieuses, de de plus grands rapports avec ceux de la Bour-
lumachelle gogne. Je puis dire qu'à cela près , des mouches, etcle calcaire veinules ou géodes cristallines de feldspath , de à gryphées quartz, de baryte sulfatée, de plomb sulfuré, de de la fourg'gne'
chaux fluatée et de lithomarge , qui se trouvent dans la Bourgogne, depuis le calcaire à gryphées
inclusivement jusqu'au granit, et dont je n'ai
aperçu aucune trace dans le Jura, la description des second et troisième groupes de terrains de M. de Bonnard me semblerait avoir été faite sur. les terrains à gryphites dans le Jura même. Les couches minces de calcaire marneux com-
pacte, d'un gris verdâtre, à grain assez serré, qui alternent avec des couches d'argile grasse dans la vallée du Serein, sont, à la couleur près, absolument semblables aux veines ou couches très-minces de calcaire argileux blond, qui, dans le Jura, se lient avec les premiers bancs de calcaire à gryphées : ce qui rend sur-tout l'analogie remarquable, c'est que ce calcaire forme souvent, au lieu de lits réguliers, des rognons aplatis ou des plaques discoïdes parallèles aux couches. '
Peut-être aurais-je dfi faire connaître, en dé-
crivant la lumachelle, que parmi les . couches remplies de coquilles brisées peu déterminées,
JURASSIQUE.
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il s'en trouve 'qui renferment presque unique ment de petites bivulves d'une même espèce, qui sont disposées parallèlement aux couches , et
que j'ai rapportées au genre vénus, sans songer si elles pouvaient appartenir au genre unio alors M. de Bonnard aurait sans doute trouvé plus d'analogie entre la lumachelle de Bourgogne
et celle du Jura. Je crois avoir reconnu quel-
ques petits peignes striés ou des plagiostomes associés à la coquille dominante. Cette couche particulière peut être observée auprès de Lonsle-Saunier, sur la butte du Piémont , du côté de Villeneuve.
La lumachelle dure, dans laquelle les coquilles brisées se confondent avec la roche de
manière à n'être presque pas visibles, ressemble beaucoup au calcaire à gryphées, et représente probablement les couches, qui, dans la Bourgogne. semblent intermédiaires au calcaire à lumachelle et au calcaire à gryphites. Le grès impressionné, dans le Jura, montre fréquemment de petites cavités remplies d'une substance végétale carbonisée et pulvérulente comme on l'observe à Nam-sout-thil. J'ajouterai qu'ayant visité ces couches arénacées avec M. l'ingénieur des mines, A. Duhamel,
en 1823, nous avons recueilli ensemble des échantillons de grès qui renferment des em-
preintes végétales assez bien caractérisées, et qui semblent être des feuilles de fougère. Je ferai observer que je n'ai jamais rencontré Rapports
avc e les ter-
dans les terrains à gryphites ni les oolithes , ni la mine de fer en grains, que M. Voltz y a in- rayitids"Zdiqués dans sa Notice géognostique sur les envi- vic et avec ions de 17k, malgré le prodigieux développe- ceux du eaument que ce groupe de terrains paraît prendre ton de mie