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TERRAINS DE LA. CHAÎNE

JUR ASSIQII.

dra peut-être facile à expliquer si l'on imagine que par de semblables tubulures les eaux aient pénétré dans des lits de marne ou de calcaire marneux d'une faible agrégation. Mines de fer A la séparation des massifs de marnes et de oolithique, calcaires durs on trouve, dans chaque étage, des bancs de mine de fer. Cette mine, particulière à ces terrains, a généralement une contexture oolithique; elle est composée de petits grains d'oxide de fer, ronds, égaux , et souvent lisses comme de la poudre de Suisse, qui sont rassemblés dans une marne endurcie, bleue ou jaune d'ocre, ou dans un calcaire jaune ou rouge foncé. Souvent, dans la variété calcaire, les grains .perdent leur forme .ronde ; ils deviennent angtileux et sublamellaires ; la roche passe alors au calcaire grenu ferrugineux, d'un rouge très-foncé la variété

marneuse se désagrège promptement à l'air et tombe en sable ferrugineux susceptible d'être lavé (1). -

La mineforme une ou plusieurs couches sépa-

rées par des bancs de calcaires marneux ; leur épaisseur, très-variable, est souvent de quelques (.1 ) Cette mine de fer, que les Maîtres de forges désignent sous les noms de mine en roche , en sable ou en poussière, a, quelquefois été confondue par les minéralogistes avec la mine en grains proprement dite ; mais outre leur formation

géologique, qui établit entre elles une séparation si tranchée , leur qualité ne les distingue pas moins : la mine ooli-

thique produit un fer bien inférieur à celui de la mine en grains. On ne la fond jamais seule, à moins d'y être forcé par l'éloignement de toute autre mine ; mais elle est mélangée avantageusement avec la mine en grains pour la fabrication de la fonte en sablerie , parce qu'elle procure à la fonte de la liquidité et du brillant.

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décimètres seulement, et dans certaines localités, on en exploite une hauteur de .dix mètres et plus sans interposition de calcaire. Les terrains qui composent chacun des trois Rapports oh-

étages affectent un ordre de succession , qui, serves entre considéré en gyand , me semble être en harmo- l'ordre de nie avec celui. que M. Berthier a découvert dans sdue=h7,

les dépôts que forment. les sources minérales. de chaque Après les marnes , qui ont une agrégation toute étage et celui mécanique , viennent les roches d'une texture des dépôts sources phis serrée et résultant en partie de l'action chi- des minérales. mique : on trouve d'abord de la mine de fer et du calcaire très - ferrugineux retenant encore beaucoup de marnes ; puis des silex , des silex calcaires et des calcaires siliceux moins marneux, mais toujours colorés par foxide de fer; cet oxide disparaît graduellement , et les calcaires plus .purs , deviennent d'un gris clair, puis

blancs; enfin, les calcaires supérieurs sont traversés -de nombreuses veinules de calcaire magnésien , qui out été également reconnues par

M. de Bonnard dans les calcaires conchoïdes dela Bourgogne. Il n'est pas rare de trouver tout le massif de sol creusé

calcaires durs enlevé et les marnes à découvert dansl"'"rsur .(V.assez grandes étendues : par exemple , le 117 d" e« cage. village.d'Arc-sous-Cicon est bâti sur des lits horizontaux de marnes, que je rapporte à la région supérieure de celles du second étage; les côtes étroites et très-basses qui l'environnent montrent le complément de ces lits, surmonté (le quelques bancs de calcaires durs parfaitement horizontaux et brisés : ces blocs , vus de loin dans certaines positions , ressemblent assez aux ruines d'an13.