Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1826, série 1, volume 13)

206

TERRAINS DE LA CHAÎNE

rains à gryphites, niais qu'ils appliquent leurs tranches contre ceux-ci (t). Cette disposition relative des deux terrains. m'a paru si constante, que je regarde les exem-

ples contraires cités dans le canton de Bâle

comme des exceptions seulement apparentes, et je conserve l'opinion que les terrains à gryphites sont inférieurs aux terrains oolithiques. Il y a eu inJ'ai exposé les faits qui me portent à considéterruption rer ces deux immenses séries de couches comme entre le dépôt des ter- ayant été respectivement déposées sans interruprains à gryphites et celui des terrains oolithiques.

tion, en prévenant toutefois que je conservais

quelques doutes relativement à la succession des niasses à gryphites du haut à celle du bas de la chaîne et des étages oolithiques les uns aux au-

tres. Il reste à examiner maintenant si la série oolithique a pu succéder également sans interruption à la série des terrains à gryphites. C'est toujours par la disposition relative de ) Voici l'ordre de succession des couches que l'on rencontre en descendant dans cette carrière : 5 mètres de marnes ; I mètre 70 cent. de gypse , 2 mètres de marnes enfui s mètre 4o cent, de gypse divisé par des veines mar-

neuses de o,o4 cent. à 0,16. Ce dernier massif n'avait pas été entièrement traversé en 18s6, son épaisseur était in- -

JURASSIQUE.

207

leurs couches que je puis arriver à la solution de cette dernière question. Ici , les caractères distinctifs des formations me paraissent très-prononcés.

Le seul rapport que l'on remarque dans la disposition des couches des deux séries, c'est que leur direction est presque toujours paral-

lèle à celle des vallées ; mais aussi presque toujours les couches oolithiques penchent du côté

de la vallée et les couches à gryphites plon-

gent en sens contraire, c'est-à-dire sous la montagne. Généralement, les masses en contact de l'une et de l'autre série montrent dans leur stratification tous les genres de contrastes : on trouve les couches des terrains oolithiques sous toutes les inclinaisons, reposant sur les couches des terrains à gryphites qui affectent. elles -mêmes les positions les plus variées et les plus opposées aux premières. Je dois faire connaître qu'il existe des exemples de concordance dans la stratification des mêmes terrains, mais qu'ils sont exceptionnels ; tandis qu'au contraire dans les étag.es oolithiques ils. semblent être, par leur étendue et leur fréquence;

mè-

la,dispoSition habituelle de ces terrains et les exemple de stratification contrastante des ex-

Les travaux consistaient en un puits de 14 mètres, au pied duquel étaient percées cinq .galeries longitudinales d'en.Viron 34 mètres de longueur, recoupées. par des gale-

ceptions Dans le cas présent, il est facile de reconnaître que les couches ne sont point coordonnées entre

conflue.

On exploitait le dernier banc à la profondeur' de il trés 70 cent, sur une épaisseur de 2 mètres 3o cent. -

ries transversales ayant comme celles-ci 3 mètres 32 cent. de largeur, 2 mètres 3o cent. de hauteur, et laissant entre elles des piliers de .3' mètres 32 cent. Un puisard de 6 mètres vait été percé plus bas pour rassembler les eaux.

elles, malgré la concordance de leur stratifica-

tion ; attendu qu'une quantité plus ou moins considérable de couches paraît toujours avoir été arrachée du sommet des terrains à gryphites