Annales des Mines (1826, série 1, volume 13)
Page : Image 135
Révision de 24 févr. 2015 00:20:34, edited by Anonymes
252
FORMULES SUR LA. FORCE, ETC,.
gfk.çr
Si la pièce était un balancier en fonte , rectan-
gulaire et de grosseur uniforme, l étant le bras - à l'extrémité duquel agit la force, et l' celui de la résistance, 'on aurait
bd
255
@MINS.
t, comme ci-dessus, est le rapport de l'épaisseur de l'espace à jour à l'épaisseur totale, et cela au point le plus épais ; d représente cette épaisseur totale. Enfin, si une force F, douée d'une vitesse V, agit sur une pièce de fonte, 7 étant le poids de la matière sous l'unité de volume, on aura généralement FV b cl
FV
6o53 V +
L'auteur a montré par des centaines d'exemples, pris des différens cas qui se présentent le plus fréquemment dans la pratique, comment on pouvait modifier et appliquer les formules que nous venons d'indiquer : il a de plus accompagné ces applications de remarques tirées de sa longue expérience. Ce seul exposé suffit pour
montrer combien son ouvragé est important pour les constructeurs et les machinistes il éclaire une matière du plus grand intérêt, et dans laquelle la routine ou une aveugle imita:
tion étaient presque nos seuls guides. D'AUBUISSON, Ingénieur en chef au Corps royal des Mines.
DES en-ANc-EmEArs dans le système de mi-
néralogie chimique , qui doivent néces-
sairement résulter de la propriété que possèdent les corps isomorphes de se renzplacer mutuellement en proportions indéfinies ; PAR M. BERZELIUS.
DEPUIS que la chimie participe à la classifica-
tion des minéraux, et que par conséquent on n'admet plus, pour en déterminer les espèces
l'observation exclusive de leurs caractères extérieurs qu'on appelle physiques, la méthode chi. nuque a rencontré une -difficulté dans la propriété que possèdent certains oxides de se remplacer, sans qu'il en résulte aucune altération de la forme cristalline ; ce qui fait que, lorsque ces Mêmes oxides forment des composés incolores, de pesanteurs spécifiques à-peu-près égales, on n'aperçoit dans le cristal aucune différence ; il faut la découvrir par l'analyse chimique. Aussi les Écoles de Werner et de Haüy, malgré leur définition de ce qui constitue l'espèce minéralogique, ont-elles rangé sous une même espèce des cristaux de composition différente; et pour éluder cette difficulté, Haüy dut avoir recours à l'admission de mélanges accidentels, qui auraient été moulés dans la forme particulière à une espèce, par la force de cristallisation de ses parties constituantes ; mais au moment où les résultats d'analyses chimiques faites avec une grande précision et d'après des méthodes perfectionnées,