Annales des Mines (1826, série 1, volume 13)
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SUR LE SYSTkIVIE,
de sa composition est, d'après M. Trolle-Wacht2 meister, , R signifiant Radical, R3 Si Ces deux formules déterminent le genre grenat. M. Wachtmeister a prouvé en outre que peut être de la chaux, de la magnésie, du protoxide de fer ou de manganèse, soit un seul de ces élémens, soit plusieurs bu même tous ensemble ; et que ï peut être ou de l'alumine ou du deutoxide de fer, tantôt seuls, tantôt combinés l'un avec l'autre. Il ne peut donc pas résulter de ces principes moins de huit espèces ou prototypes
de grenats différens, dont le mélange produit
des variétés en si grand nombre que ce serait en vain qu'on voudrait les distinguer. Je citerai un second exemple, tiré d'une autre espèce de minéraux , où l'on a trouvé moins souvent de l'isomorphisme. La chabasie se compose, d'après les analyses, de CS'-H3AS=-1-- 6. Aq, et une petite portion de la chaux y est représentée par la potasse. J'ai récemment analysé une chabasie, que
l'on m'avait donnée sous le nouveau :nom de Levyine, dans laquelle une petite partie de la chaux était remplacée et par de la potasse et par
de la soude. M. Arfvedson a analysé une chabasie d'Écosse , où presque toute la chaux était rem-
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milYdRALootQut.
dans leurs substitutions isomorphes, des angles qui sont semblables, mais pas absolument iden-
tiques ( au lieu que dans le système régulier, c'est toujours le contraire ) : de sorte qu'après
avoir bien mesuré les angles d'une dolomie, on peut déterminer la quantité relative de chaux et de magnésie dans le carbonate de chaux et de magnésie, d'après la mesure prise séparément de leurs angles, qui se rapprochent beaucoup, mais ne sont pas tout-à-fait égaux. Si tel est aussi le cas du bisilicate de soude, chaux et potasse dans les cristaux rhomboïdaux de la chabasie,
il est clair que les minéralogistes:, habitués à bien mesurer les cristaux, trouveront des cha-7 basies avec des angles différens, et l'on aurait aussi peu raison d'en faire des espèces distinctes que des .dolomies composées de chaux et de ma-
gnésie en différentes proportions. Je présume que c'est d'une pareille circonstance que dérive le nouveau nom de levyne, donné à la chabasie que j'ai examinée. Nous avons donc ici des genres, des.espèces 'et des variétés ; ou, si l'on désapprouve le nom dé genres, nous avons des espèces, sous-espèces et variétés. Ce que je, viens
de dire du grenat et de la chabasie convient
principalement de la chaux , et d'autres de la soude ; que dans toutes, les bases chaux, soude et potasse, peuvent se suppléer en proportions
également, au pyroxène, à l'amphibole, au mica, etc. Mais ces idées ne peuvent pas être appliquées à la classification systématique générale, sans en résulte une déviation de la méthode ordinaire. Certaines formules générales de compo-
formule générale de composition. Selon M. Beu-
ont une même formule, mais ,non une Même forme cristalline, et doivent, par conséquent,
placée par de la soude et de la potasse. Il est
donc clair qu'il y a des chabasies qui contiennent
variables, et qu'ainsi les chabasies de divers lieux peuvent être différemment composées mais qu'elles conservent néanmoins la même dant, les cristaux du système rhomboïdal ont,
sition chimique ne présentent pas la même forme cristalline : par exemple, le feldspath .ét l'albite
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