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Annales des Mines (1826, série 1, volume 13)

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GEOGNOSIE

ches s'interrompent par intervalles, puis on les retrouve à une certaine distance ; souvent aussi, sur-tout dans la houille, le minerai est en ro-

gnons isolés ou masses un peu aplaties, distinctes les unes des autres, et qui forment, du reste, une espèce de lit parallèle à la couche qui le renferme. D'après des essais en grand, exécu. tés en 1817 sur ces minerais, dans le haut-fourneau de Trélon, on a reconnu que leur richesse

moyenne était d'environ 4o pour ioo, et qu'ils sont susceptibles de donner des fers de bonne qualité : ils paraissent d'ailleurs abondamment répandus dans toute la formation de houille ; mais on n'a fait jusqu'à présent aucune tentative pour en tirer parti. Allure géndLes différentes couches de cette formation airaie de la ternent les unes avec les autres, en restant touformation. jours parallèles; celles de grès et de schiste argileux se représentent le plus fréquemment, mais sans aucun ordre régulier. Les couches de houille, en général peu épaisses, sont beaucoup plus rares et laissent souvent entre elles de grands in.

tervalles qui sont remplis par celles des deux roches accompagnantes.

La direction générale de toute la formation est de l'est-nord-est à l'ouest-sud-ouest, c'està-dire, absolument la même que pour les deux formations de calcaire fétide qui l'environnent. L'inclinaison des couches est plus ou moins forte relativement à l'horizon, et se montre habituel-

lement dirigée vers le midi ; mais elle a lieu quelquefois tout -à-fait en sens contraire, par suite des accidens fréquens qui affectent la stratification, et des plis et replis que font souvent sur elles-mêmes les couches de tout le système.

DU DÉPARTEMENT DU NORD.

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Je n'entreprendrai point ici la description des grandes exploitations de houille, qui font une partie si importante de la richesse du département du Nord. Elles sont connues depuis long-. temps, et ont été l'objet de plusieurs Mémoires imprimés, ouvrages de géologues du premier mérite. Je vais terminer ce qui concerne cette formation par quelques considérations sur son ancienneté relative et sur les diverses recherches de houille qui ont eu lieu dans plusieurs points du département, pris hors des limites de la formation connue. J'ai déjà dit que cette formation de houille est, Motifs qui pour ainsi dire, encaissée entre les deux forma- déterminent tions contemporaines de calcaire fétide et schiste à placer formaargileux. A sa limite vers le nord, point où l'on cette tion sur la

a exploité la couche de houille dite veine de Blaton, qui est la plus rapprochée de cette li-

mite, on voit bien évidemment la superposition des deux formations et le passage presque insensible de l'une à l'autre. A partir des anciens puits d'extraction jusqu'à la première carrière de pierre bleue de Blaton , les schistes et les grès houillers sont, ainsi que le calcaire fétide, en couches parallèles, toutes inclinées vers le midi ; à mesure que l'on s'éloigne vers le nord, les couches de grès sont plus communes; elles semblent lier une formation à l'autre. Bientôt ce grès change de nature ; il perd sensiblement sa con-

texture grenue, et prend l'aspect d'un quartz

compacte; il est translucide sur les bords, d'un gris sale, à cassure inégale en grand et très-es-, quieuse en petit ; c'est sans doute toujours un grès, une roche arénacée, mais dont le ciment n'est plus_ visible. Plus loin, il devient efferves-

limite extrame des terrains de transition.