Annales des Mines (1826, série 1, volume 13)
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DE LÀ FRANCE,
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SUR LES USINES A FER
A cette époque, je me bornai à répondre, dès
le 1.2 du même mois Sur la première question, qu'il me parais-
sait constant -que l'industrie des usines à fer avait fait , en France, d'heureux progrès, et que ces progrès étaient dus, en grande partie, à la protection qui leur avait été accordée par la loi des douanes de 1822 ; mais que, si le prix des fers de fabrication française n'éprouvait pas encore la baisse désirée, cela paraissait provenir de
ce que le minerai de fer, le charbon de bois et la houille se maintenaient à des prix élevés, tant à cause de la cherté de- la main-d'oeuvre, que principalement à cause des distances à parcourir, et de la cherté des communications, ce qui devait faire désirer de plus en plus la prompte exécution des canaux projetés. 20. Quant à la seconde question, je répondis
que la France pouvait produire d'excellente fontedouce qui ne le céderait en rien à la fonte d'Angleterre; mais que c'était seulement dans certaines localités, et que par-tout ailleurs la cherté
du minerai, de la main-d'oeuvre, de la fonte
brute et du combustible s'opposait, quant à présent, à ce que les usines françaises fussent en état de rivaliser avec les usines d'Angleterre, relativement au prix de la fonte-douce de qualité supérieure. Je terminais cette réponse provisoire en annonçant à Monsieur le Directeur général, que je ferais des recherches ultérieures, pour essayer de résoudre les deux graves questions qu'il m'avait adressées, et que j'aurais l'honneur de lui présenter le résultat de mes efforts. Il fallait effeetivement recueillir et comparer un
grand nombre de faits, pour être en état de chercher, avec quelque espérance de succès, la solution des deux questions posées. D'un autre côté, c'était précisément à cette époque, qu'il s'opérait , dans un grand nombre d'usines françaises, des changemens qui faisaient varier, pour ainsi dire de jour en jour, les données déjà recueillies. Il fut donc indispensable d'attendre que les forges françaises eussent pris une certaine assiette, avant de constater leur état ; car il se présentait une première question dont la solution devait
précéder celle des deux questions posées par Monsieur le Directeur général cette question préalable était celle de savoir quelle était actuellement , en France , la production totale de la fonte et du fer, obtenus soit par le moyen du charbon de bois, soit par le moyen de la
houille.
Monsieur le Directeur général m'ayant invité à examiner cette dernière question, par une lettre en date du 25 Décembre 1825 je crois pouvoir
maintenant y répondre, à l'aide des renseignemens que j'avais recueillis pour la solution des deux premières. Ainsi, je commencerai par essayer de résoudre la question la plus récente; ce sera la solution de celle-ci, qui pourra me Conduire utilement à l'examen des deux premières questions. Si l'on suivait une autre marche, on s'exposerait à tomber dans de graves erreurs;
car, en ce qui concerne la production de la fonte
et du fer par le moyen de la houille, il arrive souvent, au milieu de cette révolution qu'é-
prouvent aujourd'hui les forges françaises, que l'on admet, comme des produits effectifs et pré, sens, ce qui n'est encore que des produits à es,,-