Annales des Mines (1826, série 1, volume 13)
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DE LA, ER ANCE.
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SUE LES USINES À FER
per du fer, soit au charbon de bois, s'oit à la houille. Si cette quantité .de fonte était entièrement convertie en fer affiné au charbon de bois,
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sur les Produits métallurgiques de l'industrie frau-
caise. Amr. des Mues, 182o.) Alors, il n'existait pas encore, dans le Royaume, de fabrication du, fer- forgé. à la. houille. D'un autre côté , l'on sait
il en pourrait résulter 967.340 quintaux mé-
que, depuis cette époque, la quantité de fabrication du fér forgé an charbon, de bois a-
née générale, que pour obtenir i.000 de fer
diminué dans les usines qui l'ont remplacée, eu tout ou en partie:, par la fabrication du ler à". houille , et l'on peut estimer que cette diminution de produit en fer forgé au charbon de bois est d'environ 5o.000 quintaux métriques par an-
triques de fer ainsi fabriqué, d'après cette donforgé au charbon de bois, il faut employer 1.5oo de fonte. Remarquons, à ce sujet, que souvent on n'emploie réellement que- .400 de fonte pour 1.000 de fer au charbon de bois. Cependant, ce sera de la donnée générale ( de 1.5oo de fonte pour 1.000 de fer) que nous ferons usage dans les calculs suivans , parce que, d'une part cette donnée est adoptée dans les forges françaises, 'et d'autre part ces forges emploient, pour leur propre consommation, une certaine quantité de fonte, que l'on peut estimer comme portant le déchet de cette matière au taux général de i.5cm de fonte pour i.000 de fer fabriqué. Si nous connaissons exactement, soit la quantité de fer fabriqué à la houille, soit la quantité de fer fabriqué au charbon de bois, il nous sera facile de trouver, par le moyen de celle des deux quantités qui sera connue, celle qui ne le sera pas. Or, clans le Rapport que je fis, en 1819, au Jury central de l'Exposition des produits de l'industrie, j'estimai, d'après des recherches faites avec le plus grand soin, qu'a cette époque, la quantité de fer forgé engrosses barres, au moyen
de la fonte et du charbon de bois, s'élevait à
64o.000 quintaux métriques (1). (Voyez Rapport (i) Dans cé nombre n'est pas compris le produit des forges cal alanes qui fut estimé, en 1819 , à 150. 000 qUin-
née, ainsi que nous le verrons plus tard. On est donc porté à présumer, d'après tout ce qui précède, que dans l'état actuel des choses la fabrication du fer à la houille doit approcher.
de 420.000 quintaux métriques par année ( car 640.000-5o.000=59o.000, et 967.340-590.000 577.34o quintaux métriques de fer forgé au charbon de bois ). ( Forez page précédente.) Mais, on sait que, dans l'affinage du fer à la houille le déchet de la fonte est moindre que dans l'affinage au charbon de bois : au lieu d'employer I.5oo de fonte pour obtenir i000 de fer, on n'emploie que 1.350 , d'où il suit que les 577.540 quintaux métriques de fer forgé au charbon de bois , qui sont mentionnés ci dessus, représentent réellement 419.2.66 quintaux métriques de fer forgé à la houille ( d'après cette proportion, 155o : 15oo : : 377.340: 419.266). taux métriques par année, mais qui , d'après des renseignemens ultérieurs, ne doit pas être porté au - delà de 93.470 quintaux métriques. Nous en 'faisons abstractions pour le moment, parce que nous y reviendrons plus tard..