Annales des Mines (1826, série 1, volume 13)
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SUR LES USINES A FER
DE LA FRANGE.
1826, nous voyons, par les tarifs publiés, que le prix des fers en grosses barres, fabriqués à la houille, est, dans les forges de Charenton ( Seine ), de 56 fr. le quintal métrique, et dans les forges de Fourchambault (Nièvre) , de do VIEF
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Ainsi, dans l'espace. de trois années, l'importation de la houille s'est accrue, en France, à-peu-. près de moitié, en sus de ce qu'elle était en 1821. Quant à l'exportation de la bouille, elle n'a. été, en 1824, que d'environ 64.000 quintaux Mé-
fia tics.
triques, et par conséquent elle est restée à-peu-
Ces augmentations du prix des fers fabriqués, soit à la houille, soit au charbon de bois, nous semblent indiquer que la concurrence n'est pas encore aussi grande parmi les fabricans ou vendeurs, que l'est devenue la demande de fer parmi les consommateurs ou acheteurs. Si d'un côté, ii est vrai de dire que, sans la loi de 1822, les nouveaux- établissemens n'auraient pas pu s'élever, de l'autre, faut avouer que, sous l'égide des droits d'entrée qu'établit cette loi, les fabricans de fer ont élevé le prix de ce métal, autant que les besoins des consommateurs les encourageaient à le tenter. Se voyant garantis de la concurrence étrangère, jusqu à un certain point, par les dispositions de la loi de 1822, ces fabricans semblent s'être approchés de plus en plus des dernières limites qu'ait posées cette loi, protectrice de l'industrie des forges. Un autre effet de la révolution qui s'est opérée dans le travail du fer nous semble digne de
près telle qu elle était en nd. 5 page 368.)
remarque : c'est l'accroissement qu'a éprouvé, depuis quelques années, l'importation de la houille, tant par mer 'que par terre. Le Tableau qui précède (tic'. 5, p. 368) nous fait voir que l'importation de ce combustible était, En
1821,
de
En i84, elle fut de Elle s'est donc accrue de.
'3205.946
mét.
4.615.665 1.209.719 qx-. inét.
1822.
(Voyez le Tableau
Cependant, l'extraCtion de ce combustible a plutôt augmenté que diminué, dans les mines de la France ; elle s'y élève annuellement à 14.
millions de quintaux métriques. L'accroissement d'importation de houille étrangère, qui eut lieu de l'année 1821 à l'année 1824,-parait avoir été causé, en grande partie , par l'introduction, du
traitement du fer à la houille. En effet, on sait
que.; polir obtenir, à partir de la fonte déjà Io quintaux métriques de fer forgé à la houille, on consomme, tout compris ( firme , pudlage , laminage et machine à vapeur), on consomme, disons-nous, de 3o à 32 hecto-
produite ,
litres de houille, pesant chacun 75 kilogrammes, c'est - à-dire environ 24 quintaux métriques
de houille. Il en résulte que , pour obtenir les 442.000 quintaux métriques sus -mention-
nés, de fer forgé à la houille, on doit consommer environ 1.060.8o0 quintaux métriques de ce combustible. Ce nombre est plus des deux tiers ( ou à-peu-près les cinq septièmes ) de la différence déjà indiquée entre les importations de houille qui sont constatées, pour l'année
1824
et pour 1821. Il convient de remarquer que,, dans les États des Douanes, la valeur moyenne du quintal métrique de houille importée est estimée i fr. 59 c., tandis qu'en France, le" prixdu.
quintal métrique de ce combustible varie depuis,