Annales des Mines (1827, série 2, volume 1)
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EXTRAITS DE YOURNIUX.
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On prépare aisément le bromure de potassium pur en versant de la potasse caustique dans une dissolution de brôme dans l'alcool loo de ce bromure donnent 160,21 de bromure d'argent ; ce qui suppose que l'atome de brôme pèse 94,11, le poids de l'atome d'oxigène étant r o.
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19. Sur L'A.CIDE IODEUX de Sémentini; par M. H
.
Wahler. (An. der Phys., 1826, p. 95.) Le prétendu acide iodeux, préparé par M. Sémentini (I) , n'est autre chose que du chlorure d'iode, tenant de l'iode en dissolution; lorsqu'on le sature de carbonate de soude, l'iode clissons se précipite: en évaporant la dissolution à siccité, et chauffant fortement le résidu, il se fond, et l'on reconnaît facilement qu'il est composé de chlorure et d'iodure de sodium en le dissolvant dans l'eau , précipitant par le nitrate d'argent, et
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traitant le précipité humide par l'ammoniaque, qui dissout le chlorure et laisse l'iodure pur. Dans l'expérience de Sémentini, qui consiste à distiller un mélange de chlorate de potasse et d'iode, au moment où les dernières parties du chlorure d'iode
passent à la distillation, le résidu se compose de chlorure de potassium, de chlorate et d'iodate de potasse, et il ne contient pas d'iodure de potassium.
C'est évidemment la formation de l'iodate de potasse qui détermine la production du chlorure d'iode; car l'iode est absolument sans action sur le chlorure de potassium. (1)
Annales des Mines , t. XII, p. 153.
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2o. Mémoire sur les combinaisons du PHOSPHORE
et particulièrement sur celles de ce corps avec t'hydrogène; par M. J. Dumas. ( An. de Ch.,
t. 31, p. iO3.) En décomposant l'hydrogène protophosphoré par le soufre, comme l'ont fait MM. Thomson, Vauquelin et Dalton , j'ai trouvé que 3 volumes de ce gaz produisent, 4 volumes (l'hydrogène
sufturé ; mais je me suis bientôt aperçu que
l'excès du soufre que l'on emploie absorbe une
partie du gaz hydrogène sulfuré, et en ayant égard à cette absorption, le rapport 3 à 4 se
change en celui plus simple de 2 à 3. J'ai cherché un procédé d'analyse plus exact et je inc suis arrêté au suivant : j'introduis le gaz dans une cloche courbe, je porte dans eelle-ci un fragment de bi-chlorure de mercure, et j'échauffe ce corps avec la lampe à alcool , jusqu'au point de le réduire en vapeur : alors une vive, action se manifeste, et il se produit de l'acide hy, drochlorique et du phosphure de mercure. La moyenne d'un grand nombre d'expériences a été
de 3 volumes d'acide hydrochlorique pour volume d'hydrogène protophosphoré : d'où il
suit que ce dernier gaz renferme volume d'hydrogène. Le mélange de l'hydrogène protophosphoré ,
avec trois à quatre fois son volume d'oxigène , détone avec la plus grande facilité par l'effet d'une très-légère diminution de pression : le produit est de l'eau et de l'acide phosphorique; le volume de l'oxigène absorbé est le double du volume de l'hydrogène protophosphoré ; et .comme l'hy-
drogène que contient ce gaz doit ahsorber
de