Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1827, série 2, volume 1)

EXTRAITS DE JOURNAUX.

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décomposition. En dissolution , ils subissent à l'air la même décomposition que les sulfo-arséniates ; mais ils ne déposent pas de soufre : leur réaction est en général la même que celle des sulfo-arséniates; ils ne dissolvent pas l'arsenic métallique. Les sulfarsénites potassique, sodique,

ne s'obtiennent qu'en dissolution étendue , ou sous forme solide par la voie sèche. Le sulfarsénite ammoniac se décompose par s,ilfo-arsél'évaporation spontanée, et laisse une poudre niac brune consistant en un mélange de sulfide arsénieux avec un sulfure d'un degré inférieur. En ajoutant de l'alcool à sa dissolution, il s'en précipite un sel blanc cristallin, qui est le sel basique AsS3.

Sulfo-arsé-

Les sulfb-arsénites de baryum, de strontium, de

nites alca- calcium et de magnésium sont solubles dans on les obtient en faisant digérer le sulfide arsénieux avec la terre alcaline délayée dans l'eau ( et alors il se forme en même temps un arsénite ) , ou avec son sulfo-hydrate. On a obtenu les disstitccearsé- les autres sulfo-arsénites en précipitant sulfo-arsénite NaS' nitesterreux solutions salines par le et métalli- 2AsS3. La plupart sont un peu solubles dans l'eau (lues. et plus solubles dans les sulfo-arsénites alcalins. Les sulfo - arsénites de glucium , d'yttrium d'aluminium, de zirconium , de cadmium., d'étain au maximum , d'urane et de chréime, sont d'un jaune plus ou moins foncé : ceux de manganèse, de cérium, de mercure et d'antimoine, sont jaune orange ; ceux de plomb, d'étain au minimum , de bismuth, sont d'un brun rougeâtre ceux .de fer au minimum, de cobalt, de cuivre, de platine , d'or et de molybdène sont d'un brun

lino-terreux. peau ;

I

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foncé ; celui d'argent est d'un brun clair ; celui defir au maximum est vert olive, et enfin celui de nickel est noir. J'appelle sultidehypo-arsénieux le réalgar AsS'.

Suffide hy-

Ce sulfide ne forme des sels que difficilement po-arsélorsqu'on le fait digérer avec le sulfure de potas- cieux. sium ou avec la potasse caustique, il se décompose, et donne la poudre brune noirâtre dont il a déjà été question. En faisant fondre de l'arsenic avec du sulfarsénite potassique, on obtient l'hypo-sulfarsénite potassique, qui se décompose Hypo-sulfarquand on veut en chasser l'excès d'arsenic par sénites. la chaleur. En faisant bouillir du suif-ide arsénieux avec du carbonate de potasse ou de soude,

et en filtrant à chaud-, on obtient une liqueur qui, par le refroidissement, dépose de l'hyposulfo-arséniate semblable pour l'aspect à du kermès.

En traitant successivement cette substance par de petites quantités d'eau, elle se change en bihypo-sulfarsénite, et la liqueur, d'un rouge brun, renferme un sel basique. Les autres hypo-sulfar-

sénites n'existent pas ou ne s'obtiennent que très-difficilement.

La matière brune qui est produite quand on Sulfure d'a,

traite AsS5 ou AsS par un alcali caustique parait être composée de Arsenic Soufre.

0,9653 0,0347

at.

6 at.

mais il est difficile de l'obtenir parfaitement pure.

Lorsqu'on chauffe du réalgar avec un grand excès d'arsenic métallique, il se sublime un sulfure de couleur foncée, qui est voisin de AsS; mais il est impossible de l'avoir exempt de mélange d'arsenic métallique.

senie.