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Annales des Mines (1827, série 2, volume 1)

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166 Traitement

CHIMIE.

J'ai essayé de séparer l'arsenic du nickel par le

du speiss moyen du fer métallique, mais cela n'a pas réussi. y par le fer. 3o gr. de speiss de petits clous de fer et 3o

ont été chauffés dans un creuset brasqué à la chaleur de 1500 pyrométriques : le culot a pesé Go gr. ; il était parfaitement homogène, compacte,

très-dur, cassant, à cassure grenue, légèrement cristalline et d'un gris blanc comme de la fonte. Il semble que l'arsenic puisse se combiner en toute proportion avec ces métaux, du moins par la fusion ; il ne se sépare pas des arséniures en proportions définies comme il se sépare des sulfures. La plupart des moyens que je viens de décrire Traitement des minerais pour préparer le nickel sont applicables au traide cobalt. tement des minerais de cobalt ( arsénio-sulfures),

soit pour en séparer le fer ou l'arsenic, soit pour en extraire de l'oxide de cobalt ; mais ces moyens doivent, dans ce cas, éprouver quelques modifications que je ferai connaître dans un autre article. 49. /doyen de séparer eKeisEmc bu NICKEL ET DU COBALT; par M. Wohler. (Arc. mét., t. 15,p. 86.)

On fait fondre dans un creuset de llesse le minerai de nickel pulvérisé ( kupfer nickel ) avec trois fois son poids de carbonate de potasse et trois fois son poids de soufre , et l'on délaie dans l'eau la matière fondue : tout se dissout , l'exception d'une poudre cristalline: d'un jaune de laiton, qui est du sulfure de nickel. Il ne faut pas chauffer trop de peur que ce sulfice ne se réunisse en culot, parce qu'alors le sulfure alcalin se dissout difficilement flans

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EXTRAITS DE JOURNAUX.

Pour se procurer du nickel très-pur, il faut refondre le sulfure avec de la potasse et du soufre. Ce que je viens de dire du nickel s'applique exactement au cobalt : seulement , pour ce dernier métal, il est indispensable de faire deux fois la meme opération si l'on veut séparer tout l'arsenic. CIILORO - SULFURE D'ANTIMOINE; par

M. Grue-

lin. ( An. of Phil., 182G, p. 151.)

Lorsqu'on fait passer de l'hydrogène sulfuré dans une dissolution d pro tochlorure d'antitimoine , il se fait un précipité d'un jaune vif, qui est une combinaison de protochlorure et de proto

sulfure d'antimoine. On peut détruire cette combinaison , soit en l'exposant pendant quelque temps, dans un vase clos, à la lumière solaire, soit par le moyen de la chaleur : dans ce dernier cas, le chlorure se volatilise et le sulfure reste pur. Sur deux nouveaux SELS TRIPLES D'ÉTAIN ; par

M. Apjon. (Dublin., phil. J., 1825, p. 587.) L'un de ces sels a été trouvé chez un teinturier. Sa forme est l'octaèdre régulier : il n'éprouve pas d'altération à l'air ; il est très-soluble dans l'eau froide ; la solution est acide et se trouble un peu à la chaleur de l'ébullition. Elle donne une belle teinture écarlate avec l'infusion de cochenille ; elle ne précipite ni les sels d'or ni le perchlorure de mercure. Ce sel est composé de Peroxide d'étain . Acide muriatique. Ammoniaque. ,

.

.

9,250 .15,ti75

atcnie.

.

2j 125

25,250,

3