Annales des Mines (1827, série 2, volume 1)
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EXTRAITS DE JOURNAUX.
CHIMIE.
Le muriate double de protoxide d'étain et d'ammoniaque est composé (le: Protoxide d'étain. . Acide muriatique. . Ammoniaque Eau . . .
. .
8,25o 9,250 2,125
ï
atome.
2 1
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l'oxigène de l'acide (l'oxide de mercure ) est de à 2 ; c'est-à-dire que c'est un mercurate neutre, en supposant, avec M. Berzelius, que dans lessels neutres le nombre qui représente le multiple
de l'oxigène de l'acide soit aussi celui qui re-
présente le nombre d'atomes dans cet acide.
1,125
20,750.
Composé de CYANURE DE MERCURE et de
Caillot et Podevin. (J. de Pharm., 1825, pag. 246.) En concentrant une dissolution faite à parties égales de cyanure de mercure et de chromate de potasse, on obtient un composé jaune cristallisé en aiguilles lamelleuses et soluble dans l'eau. CHROMATE DE POTASSE; par MM.
52. Sur les MURIATES AMMONIACO-MERCURIELS ; par
M. Soubeiran. (Bull. phyl., 1826, p. 55. ) Il existe deux muriates ammoniaco-mercuriels,
l'un soluble, l'autre insoluble. Le premier cristallise en beaux prismes rhomboïdaux obtus, dont quelques-uns ont une troncature sur l'arête obtuse du prisme. L'analyse y a fait rencontrer -
1 proportion d'hydrochlorate de mercure, 4 proportions d'hydroclitorate d'ammoniaque.
On l'obtient en faisant dissoudre dans l'eau du sel ammoniac et du sublimé corrosif. Le muriate ammoniaco-mercuriel insoluble est
le précipité formé par l'ammoniaque dans une dissolution de sublimé, et dont les propriétés ont été étudiées par Fourcroy. L'analyse y a fait trouver Chlorure de mercure Ammoniure de mercure
1 at. 3 at.
Cet ammoniure est un véritable mercurate d'ammoniaque. L'ammoniaque n'y est pas, par rapport à l'oxide de mercure, dans les proportions convenables pour former de l'eau par leur décomposition mutuelle ; mais la quantité est telle, qu'en la supposant remplacée par une base oxidée , le rapport entre l'oxigène de l'oxide et
Sur quelques CYANATES; par M. J. Liebig. (An.
de Ch., t. 32, p. 516 et t. 33, p. 207.) On peut obtenir l'acide cyanique pur en faisant passer du gaz hydrogène sulfuré dans de l'eau tenant en suspension du cyanate d'argent, et arrêtant l'opération avant que tout le sel soit décomposé. Cet acide rougit fortement le tournesol ; il a une odeur particulière; sa saveur est acide : sature complètement les bases; il se décompose en quelques heures, dans l'eau, en acide carbonique et en ammoniaque. Le cyanate d'argent de M.Wohler, chauffé dans
un tube de verre, se transforme en cyanure, et il s'en dégage de l'acide carbonique et de l'azote, dans le rapport de 68 à 52 en volume. Une nou7,29 d'oxide velle analyse de ce sel m'a donné 0,77429
d'argent, proportion qui est la même que celle
que nous avons trouvée , M. Gay-Lussac et moi, dans lé fulminate , et que j'ai encore obtenue dans des expériences récentes.