Annales des Mines (1827, série 2, volume 1)
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PRÉPARATION MÉCANIQUE
DES MINERAIS A CLIESSY.
-ves, des réparations trop fréquentes qu'il exigeait, des retards qui résultaient de l'engorgement de l'argile et du minerai dans les inter-
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Ce sont ces diverses modifications qui Ont contribué à amener progressivement une diminution notable dans les frais de préparation du minerai, en /lierne temps qu'elles ont imprimé à ce travail une plus grande activité: dé telle sorte que l'on est parvenu à débourber, laver et trier par jour 42
valles entre les douves en bois, et enfin des
pertes de minerai menu qui avaient lieu par suite de l'écartement trop considérable de ces douves. Il eu résulta immédiatement une plus grande activité dans le travail. Peu de temps après, on remarqua que le gros sable sorti du tonneau contenait assez de mine-
Résul[ats compaYatifs
de l'ancien et du nonveau pro-
tonnes de minerai brut en 1826, avec une dé-
pense en main-d'oeuvre de 1,33 francs par tonne,
tandis qu'en 1822 on ne pouvait en débourber que 12 avec une dépense de 3,51 francs. Par suite
rai de cuivre pour qu'on pût l'en extraire avec
de cette diminution dans les frais, la tonne de
bénéfice ; dans le but d'en tirer parti, on disposa
cuivre produite par ce minerai ne se trouve chargée, cette dernière année, que de 41,46 fr. en frais
au-dessous du tonneau une grille métallique pour le retenir, et en 1823, après quelques es-
de préparation mécanique au lieu de 47,82 fr.
sais Préliminaires, on créa un atelier de criblage à la cuve, afin d'utiliser et d'enrichir ce sable, qui jusqu'alors avait été perdu dans la rivière. Ce sable forme environ du minerai brut ; il contenait, dans l'origine, 8 à I o pour ioo de mé-
- qu'elle avait coûté en 1822, quoique la richesse du minerai en cuivre ait diminué, dans cet intervalle,
dans le rapport de 7,34 à 3,21. Indépendamment des avantages de là méthode actuelle sous le rappert de l'activité et de l'économie du travail, elle présente encore, relativement à la méthode ancienne, l'avantage beaucoup plus important d'entraîner une bien moindre perte de minerai, et de fournir un minerai plus pur, qui exige des frais de fonte moins considérablesSoici
tal, et en 1826 I à 2 pour ioo seulement. En 1823, pour diminuer les frais de maind'oeuvre et rendre le triage plus parfait, on fit passer à la claie le minerai sorti du tonneau, et on a criblé depuis lors àla cuve tout le minerai menu, au lieu de le trier sur des tables. Au fur et à mesure que les minerais se sont appauvris, il a fallu accroître l'atelier du cassage, et substituer au triage imparfait qui s'exécutait dans l'origine un triage plus soigné et pl us convenable. Enfin pour diminuer les frais du débourbage,
les données qui peuvent servir à mesurer les avantages obtenus par le procédé actuel sur celui qui
a été employé depuis 1812 jusqu'en 1821. On s'est assuré que dans cet intervalle de temps les frais de débourbage et de triage étaient au moins aussi considérables qu'en 1822; on admettra le cas le plus favorable, en supposant que la tonne de minerai brut coûtait pour le débourbage et le lavage 51,5o. Comme en 1822, on perdait à la ri-
utiliser la chute d'eau et gagner du temps, on a augmenté en 1826 les dimensions du tonneau d'un cinquième, en sorte qu'il contient actuellement 1,200 kilog. au lieu de î ,000 qu'il tenait auparavant.
vière par tonne de minerai Io° kilog. de sable tenant to pour ioo de cuivre, dont la moindre valeur est de 1:5 francs.
,
cédé.