Annales des Mines (1827, série 2, volume 1)
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DES MINERAIS:DE FER.
SUR LES PROPRdTÉS DES PRODUITS
de fer placé au milieu du charbon dans un fourneaié se changer en fer ductile satis'ép`rouver aucürie'variation dans sa forme, ni mêmeun commen-Cernent de fusion. L'action du charbon (corps
le plus fixe au feu et le moins fusible que l'on. connaisse) S'étend dans une masse solide oxidée , d'une manière incompréhensible, jusqu'au centre de celle-ci, à-peu-près comme nous voyons
s'opérer par la voie humide la réduction d'un métal oxidé dissous dans un acide ; le métal réduit:sert. lui-même -à étendre la réduction lorsqu'if demeure en relation avec celui qui est précipité par l'intermédiaire d'un conducteur : dans ce cas, c'est l'eau, et dans le précédent -c'est le calotique qui forme l'intermédiaire entre le corps à':réduire et l'agent qui doit opérer la réduction. Dans la réduction de l'oxide de fer par le charbon, ces deux corps s'unissent ensemble à l'instant même on le métal parait, et cette combinaison est ensuite détruite- de nouveau et reformée tant qu'il y a de l'oxide à réduire. La réduction .
de l'oxide de fer pur, mis dans un creuset brasqué, commence et peut devenir complète par une forte
chaleur rouge : à cette température, il n'y a pas encore de fusion ; niais lorsqu'elle s'élève, le fer passe à l'état d'acier fondu, de fonte blanche et ensuite de fonte grise. Les circonstances de ces changemens ne sont pas bien connues; mais on doit présumer qu'une chaleur prompte et forte donne lieu à la formation d'un acier mou, et que si elle se soutient jusqu'à la fusion-, le produit est analogue à la fonte grise (i). .
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()) On sait en effet que la fonte:qui se forme quelqutfois
Lorsque la réduction s'opère au vent des souf-
flets.au lieu de se faire dans; un vaseefermé0e résultat est différent ; car le*ent, frappant. le' fer métallique, peut le- ramener à l'état ;d'oXide.:Le's procédés allemands, français et :italienS,.parlles quels.:on obtient immédiatement du fer en-rbat res., des minerais de ce métal, diffèrent ,4 la ve rite, sous quelques rapports ; mais ils ont cela de
commun que l'oxide est d'abord réduit à une
faible températirre et au milieu- de l'air projeté par les soufflets, et que l'action de celui-ci 'on de l'oxide qu'il reforme sur le- métal qui a.pu se combiner avec le charbon, sert à brûler ce combustible et à donner du fer malléable: : c'est .ensuite des manipulations de l'ouvrieret.de son ha-
bileté que dépend la conservation du fer non fondu, et il faut user de beaucoup d'adresse pour le maintenir à l'abri de toute °Nidation pen-
dant qu'on opère la réduction d'une autre por-
tion de minerai ; ce n'est qu'a l'aide d'une grande pratique qu'on peut obtenir à volonté un fer phis ou moins aciérin. Dans ces procédés , if abien réellement deux opérations distinctes, qui s'exé-
cutent à la vérité dans le même foyer.4Mais:à des époques différentes ; savoir, la réduction (le l'oxide et la décarbonisation du métal réduit. Le traitement des minerais dans le stuCkofen présente les mêmes circonstances qUe.cellekqUi outdieu dans les forges catalanes ou italiennes. La:température dur,fournean .n'est pas plus .éle, vée :d'abord qu'il ne le faut pour réduire l'oxide danSrieS 'caisses de cémentatite et que l'on en ietlillegës' pule e:4.tiOujours x'afroidissement avec .
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