Annales des Mines (1827, série 2, volume 1)
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ANALYSES
DE SUBSTANCES MINÉRALES.
transparence et se recouvrent d'une couche pulvérulente en absorbant de l'eau atmosphérique. L'analyse que j'en ai faite m'a donné:
qui sont superposés des bancs de calcaire secondaire. Au-dessus de la chaux sulfatée se trouve la marne alumineuse, feuilletée , noire,
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Sulfate de soude anhydre.. . ..o,9978 Sous-catbonate de soude.
.
0,0022
Je propose de donner à cette nouvelle substance minérale le nom de thénardite , en l'honneur du savant illustre auquel la France est revable de tant de belles découvertes. 8.
Notice sur le SULFATE DE SOUDE trouvé en Suisse (canton d'Argovie); par M. Gimberriat.. ( An.. de Ch., t. 55, p. 98.)
A un quart de lieue du village de Muldigen sur le bord de la Reuss, on exploite du gypse par une galerie qui a plus de 5oo pieds de longueur, et qui est percée en totalité dans cette roche. J'ai, reconnu au fond de cette galerie trois bancs de gypse, séparés par des couches minces de marne,
et ayant ensemble une épaisseur de Io p., qui renferme du sulfate de soude disséminé en plaques ou concrétions cristallines., dans la proportion de o,o4 à 0,10. Ce sel est pur, et ne contient tout au plus qu'une trace de muriate de soude -il est hydreux.
Le gypse de Muhligen fait partie du côté méridional du Jura , et il est stratifié en bancs qui s'étendent du N.-E. au S.-0. en position oblique, formant des angles qui varient jusqu'à. 500 et s'élevant, vers le N.-E.
Les bancs de gypse salifère ont une inclinaison de 70 à 800 ; ils sont posés entre des bancs presque verticaux de la même espèce de gypse qui _ne contiennent pas de sulfate de soude , et
chargée de fer sulfuré , et dans laquelle sont intercalées plusieurs couches de calcaire marneux coquillier.
9. Analyses des eaux minérales de la Perrière , près Moutiers en Savoie ; par M. J.-M. Soquet. Bibli. univ., t. 32, p. 64. ) Les sources minérales de la Perrière sont situées à une heure au plus de Moutiers, à l'entrée de la jolie vallée de Bosel : elles étaient connues dans les anciens temps ; mais elles avaient été enfouies sous une immense avalanche, lorsque, en 1809, une forte crue du Doron les a de nouveau mises à découvert. On s'est empressé de les recueillir dans un établissement thermal, qui est actuellement très-fréquenté. Les eaux minérales sortent d'un schiste quarzeuX qui fait partie d'un vaste terrain de transition ; elles sont limpides et n'exhalent aucune odeur : cependant elles renferment une trace d'hydrogène sulfuré ; leur saveur est aigrelette et styptique, leur température est constamment de 3o° R. On trouve dans ces eaux, comme dans 'presque toutes les eaux thermales analogues, des
substances végétales d'apparence inorganique , gélatineuses, nuancées de vert, de jaune, de noir, de violet, d'améthyste et aussi de blanc : ce sont des tremelles ou oscillatoires ; ces singulières substances contiennent n ne quantité notable d'hydriodate de potasse.