Annales des Mines (1827, série 2, volume 1)
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DE SUBSTANCES MINÉRALES.
ANALYSES
L'eau de la Perrière renferme les substances suivantes Acide carbonique libre.
.
Carbonate de chaux... . Protocarbonate de fer. . Hycirochlorate de soude Hydrochlorate de magnés Sulfate de soude.. Sulfate de magnésie . . Sulfate de chaux. .
.
o,000600 0,00028:5 0-,000050
0,001842 0,000188 0,001329
Chlorure de magnésium., de sodium. de calcium... de potassium. de manganèse. d'aluminium. Sel ammoniac. Bromure de magnésium Sulfate de chaux
0,00011 2
259
0,117734 0,070777 0,032140 0,016738 0,002117 0,000896 0,000075 0,004593 0,000527 0,245397
0,002251
Point de lithine, de strontiane ni d'iode. 0,006055.
Analyse de rEIU DE L. MER-MORTE; par M.
C.-G. Gradin. ( Mem. des sci. nat. Tubingue
il. Analyse de la GAY-LUSCITE ; par M. 7.-B. Bous-
singault. ( An. de Ch., t. 31, p. 270.)
1827. )
I 2. SUr la GAY-LUSCITE ;
L'eau de la Mer-Morte a déjà été analysée par
de Ch., t. 3, p. 276. ) Ce minéral existe en grande abondance à Lagiinilla , petit village indien situé à un jour de
plusieurs chimistes, entre autres par M. GayLussac ( An. des Mines, t. 5, p. 214). Cette eau est limpide , incolore et inodore : sa saveur est
salée, âcre et amère ; sa pesanteur spécifique est de 1,21223 à 13° II. Elle est sans action sur les couleurs végétales ; le chlore la colore en jaune rougeâtre ; la teinte devient plus foncée par l'addition de l'amidon , ce qui prouve l'existence du brôme; si on la distille à sec dans une cornue, et qu'on calcine le résidu au rouge, on obtient dans lé récipient de l'eau qui renferme de l'acide muviatique et de l'acide hydrobrornique , et le ré-
sidu contient encore du brôme : on doit conclure de ce fait que le brôme est dans l'eau à l'é-
tat de bromure de magnésium. L'analyse donné
a
par M. L. Cordier. ( An.
marche au S.-0. de Mérida : il est disséminé dans une couche d'argile qui recouvre le gîte d'urao. 11 se présente en cristaux, auxquels les naturels
donnent le nom de clavos : ces cristaux sont transparens ; leur éclat est intermédiaire entre l'éclat de la chaux sulfatée et celui du spath calcaire ; leur cassure est conchoïde ; elle a l'éclat vitreux ; les fragmens sont indéterminés ; la poussière est d'un blanc grisâtre , et ne devient pas
phosphorescente sur les charbons ardens. Ce minéral raie le gypse, mais il est rayé par la chaux carbonatée : sa pesanteur spécifique est de 1,928 à 1,95o M. Cordier a trouvé que sa forme primitive est un octaèdre irrégulier, dans
lequel l'incidence des faces MM d'une pyra,-