Annales des Mines (1827, série 2, volume 1)
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ANALYSES 270 32. Analyse du PYROCHLORE ; par M. .WUler.
( An.. der Ch , 1826, p. 417.) Ce minéral a été découvert par M. Tank dans la syénite zirconienne de Fredrisksrarn en NON wege : on le trouve aussi près du petit port de Lansvig; il est en petits grains, tout au plus gros comme un pois , empâtés dans du feldspath et quelquefois dans de l'oeléolithe. Sa couleur est le brun rougeâtre; en masse il est opaque, mais ses fragmens mêmes sont transparens ; sa cassure est conchoïde et éclatante ; sa poussière est d'un brun clair ; il raie le spath-fluor et il est rayé par le feldspath. D'après M. G. Rose, il cristallise sous la forme d'un octaèdre régulier, et sa densité est de 4,206 à 4,216. Au chalumeau , lorsqu'on le chauffe sans addition , il devient d'un jaune brun clair : de là vient le nom de pyrochlore, que M. Berzelius lui a donné. Avec le borax, il se fond en un verre transparent, qui est jaune au feu d'oxidation, et devient souvent blanc et opaque eu se refroidissant, et qui, au feu de réduction, est d'un rouge foncé tant qu'il est chaud et bleu lorsqu'il est refroidi. Avec le sel (le Phosphore, il se fond faci-
lement avec efferve7scence. Au feu d'oxidation, la
perle est jaune et devient d'un beau vert par le refroidissement : au feu de réduction, elle est d'un rouge foncé tirant sur le: Tio.let, Avec la
soude sur le platine, le pyrochlore'dO.'n'iie la réaction verte du manganèse. de minéral avant été chauffé dans un petit matras, il a décrépité comme la gadolinite; mais
il n'a pas changé 'd'aspect, et il s'en est dégagé une eau acide quia corrodé le verre; ce qui ati;nonce l'existence de l'acide fluorique.
DE SUBSTANCES MINÉR ALES.
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L'analyse a été faite comme il suit On a fait digérer pendant long-temps le minéral porphyrisé dans de l'acide sulfurique affaibli, en remplaçant l'eau à mesure qu'elle s'évaporait; la vapeur qui se dégageait corrodait le verre. On a évaporé pour chasser l'excès d'acide, puis on a étendu d'eau et fait bouillir; il est resté une matière blanche insoluble. La dissolution, sursaturée d'ammoniaque, a donné un précipité brun ; puis, par l'oxalate d'ammoniaque, elle a fourni un dépôt blanc d'oxalate de chaux, et ensuite elle ne renfermait plus qu'un
peu d'oxide de manganèse et une trace dé
gnésie.
ma -
La matière insoluble a avait tous les caractères de l'acide titanique. On l'a fait digérer encore humide dans l'hydrosulfate d'ammoniaque, qui en a séparé une petite quantité d'oxide tain, puis on l'a calcinée : elle était d'un beau jaune
serin à chaud, et d'un blanc un peu brun après le refroidissement, etc. Pour savoir si cet acide titanique contenait de la zircone et de l'acide tan tatique , on l'a fondu avec du sulfate acide de potasse; la matière était transparente, ce qui prouve l'absence de la silice. On à fait digérer dans l'eau cette matière fondue, la liqueur ne renfermait qu'une trace de titane; le résidu s'est completement dissous dans l'acide muriatique concentré, d'oit il résulte qu'il ne contenait pas d'acide tantalique. La liqueur s'est comportée comme une dissolution de titane pur, et je n'ai pas pu y découvrir la présence de la zircone. Le précipité b, obtenu par l'ammoniaque, a été mis en ébullition dans la potasse caustique