Annales des Mines (1827, série 2, volume 1)
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334 Silice Alumine Chaux Magnésie .Potasse Soude
i),4/15 .o, i 5o
0,088 0,047
0,04
Oxide de fer et de titane
Eau.. .
Trass.
DE ,LA. POUZZOLANE. . 555 schiste argileux de transition ; mais, dans d'autres localités, comme à Niedermenich, les roches qui le supportent sont des laves.rexploitation se fait
ANALYSE
.
.
.
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0 04,
0,997.
0,120 092
Chauffée, sans addition, dans un creuset brasque, à la chaleur de 15o° pyrométriques, elle a trèsien fondu, et elle a produit o,o6 de fonte et une scorie pesant o,82, vitreuse, noire, opaque, et enduite à la surface d'une pellicule métallique, d'un rouge de cuivre : on sait que ces caractères annoncent la présence d'une assez forte proportion d'oxide de titane. Il suffit de jeter un coup-d'oeil sur le résultat de l'analyse, pour se convaincre que la pouzzolane n'est pas de l'argile cuite : ce même résultat et la propriété qu'a la substance minérale d'être atta(viable par les acides. forts prouvent également qu'on ne peut pas la considérer comme du feldspath, ou de l'albite, réduit en sable par les agens volcaniques et grossièrement agrégé ensuite. Il est plus probable que les élémens de la pouzzolane sont des minéraux de la famille des zéolithes, tels que la chabassie , l'analcime et la stilbite, et en m'ire de fer titane qui abonde dans toutes les roches produites par les volcans. C'est dans la vallée du Brohlbach, près Andernach , que l'on exploite le trass il y en a d'énormes amas : à l'inspection des lieux, on ne saurait douter que la vallée n'en ait été autrefois complétement remplie, ainsi que tous les vallons adjacens.Le trass est un conglomérat volcanique, qui, dans la vallée du Brohlbach, repose sur un
ordinairement à ciel ouvert, et dans les parties inférieures, près du ruisseau; les parois des carrières sont taillées verticalement sur une grande hauteurs et se soutiennent ainsi pendant longtemps. Quoique cette matière soit très-facile à écraser, elle a pourtant assez de consistance dans les carrières ; quelquefois même on se hasarde à creuser de grandes galeries dans la masse , mais
ce mode de travail présente toujours quelques dangers. Le trass n'est pas par-tout de même qualité : on dit que celui qui se trouve dans les parties supérieures n'est point propre à faire des mortiers, parce qu'il est trop .sableux et pas assez ponceux. Dans les carrières de la partie inférieure, il faut même le trier avec soin. Le trass trié est écrasé sous des bocards à sec et tamisé avant d'être mis dans le commerce. Le trass est de couleur blonde; sa structure est grenue, presque terreuse ; il tache les doigts comme une argile; il est très-poreux. Il a l'odeur argileuse et il happe fortement à la langue ; il est très-sensiblement magnétique. On y distingue plusieurs substances en petits fragmens; les unes
blanches et terreuses, d'autres -noires en cristaux aciculaires, d'autres grises ressemblant aux laves de Niedermenich. On y rencontre quelquefois des morceaux de bois carbonisé et des ossemens. L'acide sulfurique, et même l'acide muriatique concentré, l'attaquent assez fortement, mais non pas complétement. Il a donné à l'analyse :