Annales des Mines (1827, série 2, volume 1)
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DU SYSTÈME DES VOSGES.
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TERRAINS SECOND AIRES
aussi trouvé un grès analogue au précédent, et, comme lui, tacheté de manganèse, qui m'a paru remarquable, en ce qu'outre de petits fragmens irréguliers de quarz et de roches feldspathiques en décomposition, qui sont les démens essentiels du grès des Vosges , on y trouve des frag-
mens anguleux et bien distincts de porphyre
feldspathique, d'un rouge violacé, qui le rapproche des couches de conglomérat les plus basses et les mieux caractérisées du grès rouge (rothetodte-liegende). La chapelle de Bourg-les-Mon ts, PLV, fig. 2, est
biffie sur un sommet isolé, qui domine tous les
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être les équivalens exacts des couches .connues, en Allemagne sous le nom de grès rouge (rothetodte-liegende), et il semble former la partie supérieure de cette formation. Le sol de la dépression que laissent entre elles les Vosges et les petites montagnes de transition qui s'étendent, par le Salbert, d'Aujoute vers Estobon et les bois de Saulnot, est presque .éfitiè,-
rement formé par les couches alternativesALe.. grès grossier peu solide, et d'argile rouge, que, je viens de signaler comme représentant propre-
ment le grès rouge. Comme ces couches s'ont' très-peu cohérentes, le terrain est presquelou,.
points voisins, et qui est formé de couches presque horizontales et légèrement inclinées
jours très-raviné, pour peu qu'il s'élève an-dessid, des cours d'eau. Le terrain houiller parait exister .en plusieurs points au-dessous de ce dépôt. De,
caractérisé, contenant un grand nombre de galets quarzeux , et conforme en tous points à la description générale donnée plus haut. Sur la pente Sud-Est de la montagne, on trouve des carrières et des parties éboulées, où on peut voir et toucher la superposition immédiate de la première couche de grès des Vosges proprement dit , sur la plus élevée des couches alternatives d'argiles rouges et de grès rouges peu solides qui forment le corps de la montagne. La stratification du grès des Vosges est parallèle à celles de ces dernières couches qui paraissent se lier avec lui par l'intermédiaire de plu-. sieurs des couches de grès qui s'y trouvent comprises; et dont les plus élevées renferment déjà à-peu-près les mêmes élémens que le grès des Vosges, agglutinés par un ciment plus abondant. Ainsi le grès des Vosges repose incontestablement sur les conglomérats rouges qui paraissent
aux environs de Romagny, d'Estufon et de Gros-
au Sud-Ouest, de grès des Vosges parfaitement
nombreux travaux de recherches l'ont atteint
magny; mais par-tout il s'est trouvé pauvre en houille et dans un état de dislocation très-défavorable aux travaux. L'espèce de bassin dont nous venons de liars, ler se trouve limitée au Sud-Ouest, par une:ligne de montagnes de grès des Vosges, qui s'étend de la chapelle de Bourg-les-Monts au vieux château d'Estobon, et au-delà. L'escarpement de ces mon-
tagnes est tourné vers le bassin en question, et la partie inférieure de leurs pentes présente, sur une grande épaisseur, des couches marneuses et des couches friables d'un grain grossier qui forment la partie inférieure de ta formation du grès des Vosges. Parmi ces couches, on en trouve dont les fissures de stratification sont fortement chargées de mica. On y remarque aussi de petites couches ou des veines dont le ciment amaranthe