Annales des Mines (1827, série 2, volume 1)
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TERRAINS SECONDAIRES
DU SYSTÈME DES VOSGES.
Chacun des calcaires magnésifères dont on a donné l'analyse dans le tableau précédent forme, comme on l'a dit, une couche au milieu des marnes irisées, dans les différentes contrées., Le no. (i) provient du Mont-de-la-Justice près la Marche, cité ci-dessus. Le n°. (2), de la colline au S.-O. de Bourbonne-
Le n°. (13), des environs de Salins ( département du Jura ). Le n°. (I 4) a été recueilli, au N.-0. de Lons-leSaulnier (Jura), sur le chemin qui conduit à Fiémont, c'est le calcaire caverneux de M. Charbant. Il paraît résulter du tableau précédent, 10 Que les calcaires essayés renferment tons une quantité de \magnésie plus grande que celle qui correspond à la composition théorique de la dolomie, dans laquelle les quantités d'oxigène
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les-Bains.
Le n°. (3) provient du terrain dans lequel est ouverte l'exploitation de combustible fossile de Noroy. Le no. (4) , de Saint-Léger-sur-Dheune (département de Saône-et-Loire ). M. Levallois le dési-
gne sons le nom de calcaire marneux , dans sa Notice géologique sur les environs de Saint-Léger, insérée dans les Annales des Mines, t. VII, P. 405-
Le n°. (5), d'une colline au N.-O. dé Charmes, département des Vosges.
Le n°. (6) a été recueilli sur la côte d'Essey ( département de la Meurthe). Le n°. (7), près le village de la Rochette, sur la
route de Vie à Lunéville ( département de la Meurthe ).
Le no. (8), au Sud de Vie, sur la route d'Invrecourt. Le n°. (9) a été extrait près de l'orifice du puits de la mine de sel gemme dé Vic(département de la Meurthe ). Le n". o) provient d'Helmsingen, près Luxembourg. Le n°. (11), de Vaufrey(départernent du Doubs). Le no. (12), de Beurre, près Besançon (Doubs).
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contenues dans la chaux et la magnésie sont égales ;
2`). Que la composition de ces mêmes calcaires n'est pas aussi constante que leurs caractères minéralogiques, qui sont sensiblement uniformes, mais qui, comme je l'ai déjà (lit, sont très-différens de ceux de la dolomie. II me paraît, d'après cela, qu'on peut conserver à ces 'composés le nom de calcaires magné-sifères.
La position de la couche de calcaire magnésifere, qui m'a conduit à cette digression, se voit sur la pente du Mont-de-la-Justice, de la manière la plus claire ; elle forme un petit plateau , qui règne sur presque toute sa circonférence. Sur ce plateau s'élève un second dôme , d'un 'diamètre moindre, formé en grande partie de marnes irisées,et présentant seulement à son sommet un couronnement du grès inférieur du lias.Cette couche,
qui a souvent reçu le nom de quadersandstein se présente ici sous la forme d'un grès jaunâtre, assez solide, composé de petits grains de quarz agglutinés presque sans ciment apparent, et con-