Annales des Mines (1827, série 2, volume 1)
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TERRAINS SECONDAI R ES
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usages que la véritable houille tirée du terrain houiller; il brûle difficilement , donne peu de flamme, et, loin de se coller, il se délite en mor ceaux et donne très-peu de chaleur, comme on peut en juger par les résultats des expériences suivantes, dont MM. Drouot et Vène, élèves-inoénieurs des mines, ont été témoins. 10. A Noroy, on a mis dans une forge dé maré-
chal des morceaux de ce combustible, choisis avec soin, et pour les faire brûler on a été forcé de charger les soufflets. Après une demi- heure . d'insufflation, on est parvenu à faire adhérer ensemble deux barres de fer de 15 lignes de large sur 6 lignés d'épaisseur; niais jamais on .n'a pu faire disparaître les traces de la soudure. 2°. A l'aciérie de Pont-du-Bois , chez M. Fallatieu, on a rempli avec le combustible de Noroy
.
Sur les di-
un four à corroyer l'acier, qui avait été chauffé auparavant avec de la houille véritable ; mais la chaleur du four a toujours été en diminuant, on n'a pu parvenir à souder une trousse d'acier § 24. En quittant Bourbonne-les-Bains par là
verses cou- grande route de Langres, on marche d'abord penches du ter- dant une demi-lieue sur le plateau de muschelkalk rain de lias
qu'on ob-
a
fig.
5, Pl. VI, après quoi on monte une côte b
formée e par les marnes irisées, et présentant à son cerveau-dessommet le grès quarzeux de la partie inférieure sus des marnes in- du terrain de lias. Je crois inutile de donner la s;ses,
description détaillée de cette côte ; elle rentrerait entièrement dans les précédentes. Arrivé à sa partie supérieure, on se trouve au niveau d'Un second plateau p, dont la surface est presque entièrement. formée par le calcaire à gryphées arquées ( lias bleu des Anglais ), qui consiste ici en un calcaire compacte , un peu argileux, bleu 7
DU SYSTÈME DES VOSGES.
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à cassure terreuse, renfermant un grand nonibrc de parties spathiques et souvent quelques points jaunes , et présentant un grand nombre de gryphées arquées et d'ammonites, des plagiostome's , des spirifers, etc.; il est peu épais dans cette contrée. Près d'A ndillv, on trouve une vallée qui Coupe toute l'épaisseur du calcaire à gryphées arquées et du quadersandstein , et dont le fond est creusé dans les couches supérieures des marnes irisées, qui présentent, ainsi que le quadersandstein, les mêmes caractères que dans les collines des environs de Bourbonne; seulement j'y ai remarqué , dans le quadersandstein , un banc cc quillier contenant plusieurs espèces de bivalves. Aux environs de Luxembourg, j'ai trouvé une pinne-marine et plusieurs autres bivalves, dans' un grès analogue par ses caractères, et identique par sa position, avec celui dont je viens de parler. Il y est recouvert par le calcaire à gryphées arquées ( lias bleu); mais au-dessous de ce grès,e entre lui et les marnes irisées qui se trouvent plus bas, j'ai rencontré une assise d'un calcaire toutà-fa i t analogue, par les caractères minéralogiques, au calcaire à gryphées arquées, et contenant une bivalve que je crois être un plagiostome.. Cette circonstance m'a paru rattacher ce grès au terrain de lias plutôt qu'à celui des marnes irisées malgré les passages et les alternances qui ont Résumé de, lieu entre les dernières couches de ces marnes et observations les premières du grès quarzeux dont il s'agit. géologiques § 25. En résumant ce qui précède, on voit faites aux que dans la contrée qui comprend Plombières , environs de j, a Plombières, Bains, la Marche et Bourbonne-les-Bains parallélisme et dégradation continue d carac- de Bous-s-
lèves dans la succession de couches qui 3o.
iTle et rem- Bains
la Marche,