Annales des Mines (1827, série 2, volume 1)
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504 RÉACTIONS ENTRE LES SULFURES MÉTALLIQUES
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plomb. Le sulfure d'argent a été préparé avec de l'argent de coupelle en limaille fine, cémentée avec de la fleur de soufre dans un 'creuset luté. A la fin
de la cémentation, on a donné un bon coup de feu pour expulser l'excès du soufre, et on a laissé refroidir lentement le creuset. Par ce moyen, on a obtenu un culot bien sulfuré, susceptible de se couper au couteau, et de l'argent métallique, qui formait une croûte à la surface du culot, ou des houppes et des filets contournés comme l'argent natif. Cette séparation de métal d'avec son sulfure prouve que l'argent ne se combine pas au soufre en proportions diverses , observation quise répétera pour plusieurs antres sulfures. atonie de sulfure d'argent AGS'.. . et 2 atomes d'oxide de plomb 21% J.
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3ig1o5 5rig,78
5o5
ET L'OXIDE DE PLOMB.
Les creusets étaient confectionnés en bonne terre blanche réfractaire des environs de Weissembourg, et qui ne pouvait introduire de couleurs étrangères dans les produits de la fusion. I°. Réaction du sulfure d'argent et de l'oxide de
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ont été mélangés intimement et fondus; le mélange a éprouvé une effervescence, due au dégagement du gaz sulfureux; après la réaction, on a retiré du feu; le culot obtenu pesait 66,,00 ; il était sulfuré, sur-tout à la surface, où il ressem-
blait à de la galène : l'action n'avait donc pas été complète, ce qui vient de ce qu'a cause de leur densité, les parties métalliques non oxidées se réunissent de suite au fond du creuset, et échappent ainsi à l'actioncomplète del'oxide de plomb, dont la dose était telle que tout le soufre (levait être brûlé et le culot restant entièrement métallique
Le second produit de l'opération était une scorie. vert brunâtre foncé, vitreuse. Fondue au flux noir, elle a donné un culot pesant 7,,6o,
lequel, coupelle, alaisséfin og,o84. Ainsi il y avait une dose considérable d'argent
en combinaison dans la scorie ; néanmoins je soupçonne qu'une partie de l'argent y était à l'état de sulfure ; car dans l'essai suivant, où la pro-
portion d'oxide de plomb était plus considérable, et où il aurait par conséquent dû entraîner
encore plus d'argent à l'état d'oxide, on n'en a trouvé qu'une dose relativement moindre.En effet, atome de sulfure d'argent AgS2 4 atomes d'oxide de plomb tiï'b
31g,o5
ont éprouvé une forte ébullition. Après la réaction , on a trouvé un culot sulfuré pesant 69g,00 , et une scorie vitreuse, couleur vert olive, analogue à celle de foxide d'argent. 5,,75 de la scorie, réduits au flux noir, 'ont donné un culot de plomb pesant 9g,37 Celui-ci, soumis à la coupellation , a produit fin og,00i 5., tandis
que tog,00 des litharges employées donnent, au flux noir, Plomb
Etlin seulement.
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8g597
og,00025.
Il est donc bien prouvé que la scorie retenait de l'argent en quantité notable ; ce qui, au reste, déjà été établi de la manière la plus évidente par M. Berthier pour les ,sulfures doubles d'argent et de cuivre (Annales des Mines, tome Xi). 'Quoiqu'il fût peu probable que l'argent fût retenu par le soufre dans la scorie que j'ai obtenue, j'ai néanmoins recherché cette substance, soit en essayant de produire des dégagemens d'hydro-