Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1827, série 2, volume 1)

516 RÉACTIONS ENTRE LES SULFURES MÉTALLIQUES

peu dans le plomb restant, et donner des teintes de plus en plus noires (1). Quant à la combinaison supposée du sulfure de cuivre avec un autre sulfure susceptible d'entrer en combinaison avec l'oxide de plomb, hy-

pothèse qui me paraît plus admissible que la précédente pour le cas des abstrichs, il en sera question plus loin: III°. Réaction du sulfure de plomb et de l'oxide de plomb. 11 est assez connu, par les expériences de M. Pu-

vis, que le sulfure de plomb en présence de l'oxide se réduit en plomb métallique, qui est toujours plus ou moins sulfuré, à cause de sa fusibilité, qui le soustrait à l'action de l'oxide. en second lieu à cause de la combinaison que cet oxide forme avec la silice du creuset. J'ai donc jugé inutile de m'arrêter sur ce sujet. J'observerai seulement que le charbon est un réductif si énergique pour l'oxide de plomb, qu'eu sa -présence la même réaction n'a plus lieu. ig,00 En effet, un mélange de galène. 0 ,00 et litharge où la.dernière substance était par conséquent en quantité beaucoup plus que suffisante pour dé(i) Comme l'on décompose en grande partie .le sulfure de plomb, et qu'il faut beaucoup moins de plomb pour coupeller le sulfufe de cuivre que le cuivre pur ( V. Ana. des

Mines,t XI, p: 81 à 19.1), j'avais pensé que l'on pourrait purifier les plombs cuivreux en les soumettant à la coupellation; avec addition d'une certaine quantité de galène on favorise effectivement beaucoup la séparation du cuivre

par ce moyen , mais il ne parait pas qu'on puisse l'employer pour enlever jusqu'aux dernières traces .de ce Métal, P. B.

ET L'OXIDE DE PLOMB.

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composer la galène, a été mis dans un creuset

brasqué et chauffé à un feu suffisant pour fondre et réduire complétement le mélange sans cependant vaporiser le sulfure de plomb; on a laissé le creuset se refroidir lentement , et l'on a obtenu un culot pesant 9,65. Ce culot était surmonté d'une matte de soussulfure mêlé d'un peu de silicate de plomb non réduit et de grenailles ; ayant séparé la matte mé-

caniquement-, le culot de plomb ductile s'est

trouvé peser exactement 9g,00 : Si l'on y joint le poids des grenailles et du silicate, on voit que la dose ne diffère guère de ce que la litharge devait produire , et le surplus de la matte était le restant du sulfure non décomposé ou volatilisé. Je me suis d'ailleurs assuré que la matte était réellement du sulfure de plomb, cula traitant par l'acide nitrique étendu , qui a donné lieu à du nitrate de plomb et à des globules de soufre, bien faciles à distinguer par leur couleur jaune et leur combustibilité. Si l'on traite de la même manière , au creuset brasqué , de la céruse de Hollande en quantité suffisante, comme environ 50,00, on obtient Pareillement un culot de plomb et *de la matte voici donc un moyen bien simple de démontrer la présence du sulfure de plomb dans cette substance, sulfure auquel elle doit sa teinte grisâtre. On peut conclure de ces expériences que l'oxide

de plomb ne peut jouer qu'un rôle très-faible

dans le fourneau écossais pour y opérer la désulfuration de la galène. IV.. Réaction du sulfure de bismuth et de Poxide de plomb. Le sulfure de bismuth a été préparé en cémen-