Annales des Mines (1827, série 2, volume 2)
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ESSAI SUR IL A TEIVIPER A,TURE
mais enles différentes parties de chaque étage, la tempéracore elle tend à la longue à abaisser excavations, et cela turc propre de la totalité des dans les d'une manière nécessairement inégale même niveau. différentes parties situées au agit d'une La seconde cause de perturbation l'on considère son manière uniforme, soit que dans un action dans un temps très-court, soit diminuer la temps très-long. Elle tend aussi à les excavatempérature de l'air contenu dans à l'influence tions où elle se manifeste ; elle tient affluentes : or, on de la chaleur propre des eauxarrivent généraleverra ci-après que ces eaux avec une ment aux points où elles débouchent, terrain plus température Prise dans des zones de clans qu'elles recouvrent élevées. Les surfaces par conséchaque excavation cOmmuniquent température moinquent à l'air en -contact une dre que celle de la roche environnante. une La troisièmecanse de perturbation exerce , influence influence contraire :h la, précédente n'a point encore et que l'on souvent puissante plusieurs ait .servide base à calculée, quoiqu'elle personnes pour s'élever contre les conséquences déduites des expériences faites sur les tempérachaleur qui est tures souterraines ; elle tient à la l'éclairage. Il est dégagée par les 'ouvriers et par les efessentiel d'en &altier .approximativement fets par des noMbres. -D'après la interess'antes recherehes de M. Deshomme d'une pretz sur la chaleur attire-ale , un e heures 'Moyenne taille dégage eu -ving t -quatrquantité de 1-iar1e :travail de ta respiration , une élèverait un -gramme
- chaleur .égal à Celle qui
degrés centigrades, et cette d'eàu à 5,2b7M7
DE L'INTÉRIEUR DE LA TERRE.
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chaleur n'est que les trois quarts de la chaleur totale qui est ?produite dans le mente temps par le même individu : d'où il suit que la chaleur totale qui est dégagée en une heure, équivaut à celle qui élèverait 18o kilogrammes d'eau ( en nombres ronds ) à un degré. Faisant usage du rapport (1,0000 : o,2669 ) qui , suivant MM. de La Roche et Bérard, exprime la différence des chaleurs spécifiques de l'eau et de l'air, et, partant de la pesanteur spécifique dotït jouit à
1 2 degrés de température, on trouve -définitivement qu'un mineur dégage par heure -une quantité de chaleur capable (l'élever d'un degré 542 mètres cubes d'air pris à 1 2 degrés de température initiale. La chaleur produite par l'éclairage présente
deux cas, suivant qu'on emploie de l'huile ou de la chandelle. J'assimile l'huile des lampes de mineurs à l'huile de lin, quant à la manière de brûler : or,
d'après M. de Rumford , la combustion d'un
gramme d'huile de lin élève la température d'un
- gramme d'eau à 9,044 degrés. En faisant usage
des tnémes données que ci-dessus, on trouve -qu'en une heure la présence d'une lampe brûlant .15 grammes ( comme à Carmeaux , par exemple, où l'on emploie de l'huile de noix de seconde cuite) augmente d'un degré la température d'une masse d'air de 409 mètres cubes, prise à 2 degrés de chaleur initiale : ainsi; quatre 'de ces lampes produisent, à peu de chose près autant de chaleur que trois ouvriers. M. de Rumford a reconnu que la chaleur fournie par la combustion d'un gramme de suif élevait un gramme d'eau à 8,369 degrés : d'çù il suit 5.