Annales des Mines (1827, série 2, volume 2)
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ESSAI SUR LA TEMPhIATURE
DE L'INTÉRIEUR DE LA TERRE.
mi, était alors très-approximativement de 12,560
idées communes, leur température semblait propre à donner celle du sol environnant. A l'étage inférieur, en opérant comme ci-des--.
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mètres cubes. L'aérage avait lieu au moyen d'un foyer et d'une tour placés à. l'extérieur, et communiquant avec le sommet d'une cheminée d'ap-
' pel pratiquée dans l'un des angles du puits de service. D'après la surface de la section de cette cheminée et la vitesse de l'air qui en sortait , je trouvai que la quantité d'air introduite dans la mine en une heure n'était que de 1,049 mètres cubes , c'est-à-dire qu'elle n'équivalait pas à la douzième partie de la masse contenue dans les excavations.
Dix-neuf lampes et vingt-quatre ouvriers ré-
partis dans les deux étages
employés con-
tinuellement pendant sixjours ours de la semaine, et produisaient par heure une chaleur capable d'élever de 1°,66 la température d'une masse d'air égale à celle qui remplissait la totalité des galeries.
A l'étage supérieur, la température de l'air, prise dans l'étendue de la galerie de roulage, à. une égale distance des côtés, la boule du thermomètre étant suspendue à 3 décimètres du rocher formant le plafond, a été ; savoir, de 2o°,7 près du puits; de 220,2 à i4o mètres plus loin c'est-à-dire près d'une descendrie établissant la communication d'aérage entre les cieux étages; et de 230,2 à l'extrémité de la galerie, c'est-à-dire à 240 mètres du puits. En opérant de même, j'ai trouvé à l'extrémité de plusieurs galeries, soit parallèles, soit de traverse, une température variant de 22,8 à 23.,2. Les ouvriers d'ailleurs n'étaient point entrés depuis quelque temps dans les galeries ; l'air s'y montrait: parfaitement stag-
nant, du moins en apparence ; et suivant les
sus, j'ai trouvé que l'air au fond de la galerie, principale de roulage, c'est-à-dire à 280 mètres du puits, marquait 230,4. Aux extrémités des autres galeries dans lesquelles je suis resté, la température n'était inférieure à la précédente que de deux à trois dixièmes. Au plafond du conduit débouchant dans la cheminée d'aérage, l'air, remontant au jour, était à 23°, , et sortait par conséquent avec une température de plus de d degrés au-dessus de celle de l'extérieur. Enfin, ayant déterminé d'une manière directe, que je regarde comme exacte, et dont je donne.. rai la description ci-après, la température propre et originaire du terrain qui environnait le fon4 de la galerie de roulage inférieure, je l'ai trouvée de 170,1. Ainsi j'aurais commis une erreur de près de 6 degrés en plus, si, imitant la plupart des observateurs, j'avais donné la température de l'air des galeries non fréquentées de l'étage inférieur de l'exploitation du ravin comme représentant la température réelle de la zone de terrain quis est située dans le même plan horizontal.
L'exemple que je viens de citer est tellement frappant, que je crois inutile de rapporter les faits.
nombreux de même nature que j'ai recueillis à Littry et à Decise. En opérant tant dans les mines que je viens de citer, qque dans plusieurs autres, où j'ai étendu constaté un mes recherches depuis six ans , autre fait non moins intéressant ;.savoir, que dans le même temps, la température de l'air n'est .