Annales des Mines (1827, série 2, volume 2)
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ESSAI SUR LA TEMPÉRATURE
assise de porphyre pétrosiliceux ,- 'et les grès de la région moyenne sont en partie formés de débris décomposés et souVent amygdalaires de ce porphyre; la houille se trouve dans la région moyenne. raie' opéré dans les travaux de recherches dits du puits Saint-Charles : ces travaux, situés dariS la partie horizontale du terrain houiller, et fort loin. de toute exploitation ancienne et moderne, consistaient: i°. en un puits muni de sa cheminée d'aérage, profond de io5 mètres, et qui avait été commencé en 1819; 20. en une galerie sinueuse, longue de i 8o mètres, et menée en taille S'ut. un front. de 6 mètres- et ldemi, largeur moyenne; 39
n-quelquespetits embranchemens partant
de lsalerie principale et poussés dans diffé-
rentes directions. Le vide de cet étage unique de galeries était très-approximativement de 2,860 mètres cubes. L'air...circulait à. l'aide de la cheminée d'appel
existant dans l'Un des angles du puits , et au moyen d'une cloison verticale partageant la galerie principale dans toute sa longueur. 'On
.distinguait. à Ipeine quelques suintemens d'eau dans ces travaux. Le puisard n'était alimenté que par de très-médiocres filtrations venant de la partie supérieure du puits.' La couche surlaquelle 4L:irt,était'.eii recherche avait 2 mètres 5 dixièmes 'de puissance ; elle consistait en schiste de dureté très-variée , mêlé
en zones minces, soit avec de la houille, soit
quelquefois avec des plaques.. de véritable grès. L'ensemble était assez tenace et l'abatage se faisait à coups de poudre ; on ne reculait le front de la taille que d'environ 3 mètres par semaine.
DE L INTERIEUR DE LA TERRE.
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Depuis quiiize mois que l'étage était en creusement, on y employait constamment le travail de douze ouvriers, et l'éclairage singulièrement économique de douze lumières, ne brûlant cha-
cune en une heure que 7 grammes et demi de
chandelles de vingt-huit à trente-deux à la livre. D'après ces donnéeS, la chaleur dégagée en une heure par l'éclairage et par les ouvriers était suffisante pour faire monter de près de 3 degrés la température d'une masse d'air égale à celle contenue dans les travaux. Au moment de mon entrée dans la mine, le '22 août 1823, à onze heures du matin, l'air extérieur marquait 200,7. A ma sortie, il n'était plus qu'a 18°,15; il pleuvait. .Dans la place d'accrochage au fond du puits, l'air au plafond était à 200,7 et au plancher à 200,1. Dans, la galerie principale, à 4o mètres de distance de l'accrochage, l'air, dans un coude res-
serré, était à 19°,4 près du plafond. A l'extrémité de la même galerie, au front de taille et près du plafond, l'air marquait 210,66. Je me suis servi pour prendre la température propre du tefrain de dent trous de mine percés
depuis une heure, et dont,le percement.j.4Vait exigé un peu moins de temps. Inclinés de.
degrés l'air n'avait pu s'y renouveler. En stippo
eant que,inalgré le contact des débris, le pag'j sage du fleitret y eût produit quelque influence, elle devait être dissipée sur-tout vers le fond : ces trous étaient,placés dans les angles de la taille, c'est-à-dire très-favorablement , l'un à droite .et l'autre à gauche et au même niveau ; ce niveau était à 99 mètres au-dessous de la portion du sol
extérieur, situé dans la même verticale. Les 8.