Annales des Mines (1827, série 2, volume 2)
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SYSTÈME DE MINÉRALOGIE
DE M. MOHS.
précédente, et on résout cette équation par rapport à une des grandeurs inconnues relatives à la troisième forme ; si cette équation ne contient
dans laquelle se trouvent les parties d'un minéral simple ; elle est régulière ou irrégulière. La structure.est régulière lorsqu'en cassant un minéral simple les parties qui en résultent
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qu'un inconnu, la troisième forme sera alors complétement déterminée ; s'il y en a deux, il
faut chercher à tirer une seconde équation d'une combinaison entre la forme à déterminer et une autre forme connue.
Ayant déterminé, par l'une ou l'autre mé-
thode , chacune des formes simples qui entrent dans une combinaison, et leurs signes cristallo-
graphiques, pour représenter la combinaison, on écrit à la suite les uns des autres ces signes,
que l'on sépare par de simples points. Une combinaison étant développée, il reste encore à calculer la grandeur des arêtes de combinaison , c'est-à-dire l'inclinaison des faces des diverses fomes simples , qui se coupent suivant ces arêtes de combinaisons. Dans beaucoup de cas, ceci se fait sans difficulté ; dans les autres, la cristallographie se sert de formules générales pour les fonctions trigonométriques des arêtes de combinaisons ; ces formules sont. semblables à celles de la ligne de combinaison ; elles renferment les mêmes inconnues : or, ces inconnues ayant été déterminées par le développement de la combinaison, leurs valeurs , reportées dans les formules, donnent la valeur d'une fonction trigonométrique, ordinairement du cosinus de l'angle des faces des formes simples, qui se coupent suivant l'arête de combinaison. (b) Des rapports de structure.
La structure représente la liaison mécanique
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sont terminées par des faces planes, unies et brillantes. Cette structure convient aux cristaux et prend le nom de clivage.
La structure est irrégulière lorsqu'en séparant les parties d'un minéral simple cette séparation se fait suivant des faces non planes et de différente nature. Cette structure convient aux minéraux simples non cristallisés et prend la dénomination particulière de cassure. Dans la structure régulière, les formes de cli-
vage sont des membres des séries cristallines des espèces, auxquelles les individus divisibles appartiennent. Le clivage peut donc servir à déterminer la série cristalline, ou au moins le système cristallin d'un minéral, dans lequel on n'observe aucune forme cristalline, si ce minéral est divisible. Les formes de clivage sont représentées comme les formes cristallines. Lorsque la forme du clivage a des mesures finies , et qu'elle est une des formes fondamentales de la méthode, on la choisit pour forme primitive de la série cristalline de l'espèce, excepté dans les cas où cette forme de
clivage est un rhomboèdre ou une pyramide trop aiguë ou trop obtuse : c'est par cette raison que la forme primitive du cuivre pyriteux pyramidal est P, tandis que la forme de clivage est P -+-
Les faces de clivage sont plus ou moins unies, plus ou moins éclatantes, striées ou non striées,