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Annales des Mines (1827, série 2, volume 2)

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I 80 fourneaux 11

puddler.

FABRICATION DE LA. FONTE

§ 45 1 Des fourneaux à réverbère pour le puddluge (PUDDLIN G FURNACES). Ces fourneaux rentrent

dans la classe de ceux qu'on appelle en France four-

l'eaux à réverbère. La chaleur développée dans ces fourneaux étant itrès-grande, on divisérépais-

seur du .massif en deux parties. Le revêtement extérieur peut être construit en briques communes ou en matériaux du pays; mais la paroi intérieure est nécessairement composée de briques réfractaires.L'épaisseur de cette paroi intérieure va-

rie suivant la partie du fourneau à laquelle elle appartient; elle est généralement de deux briques. Quant à l'épaisseur du revêtement extérieur, elle

varie beaucoup; lorsqu'il est en briques, il n'est ordinairement composé que d'un rang. Pour augmenter la résistance que ce fourneau

doit opposer à l'action destructive de la dilatation produite par la chaleur, on l'arme en fer; quelquefois, comme dans lesfig. 15 et 16, P1.111, cette armure est simplement composée de barres

de fer horizontales et 'verticales, qui entrent les unes dans les autres : ces barres sont arrêtées par des clavettes, qui les empêchent de s'écarter. Le plus ordinairement, les fourneaux à réverbère sont revêtus de plaques de fonte sur toute leur surface, .comme l'indique la fig. 2, Pl. III: elles sont retenues par des barres de fonte verticales, appliquées sur les parois du fourneau, et par des barres de fer horizontales, qui sont placées audessus de la voûte. Le fourneau est divisé intérieurement en trois parties distinctes, qui sont :la chauffe, la sole De la chauffe.

et la cheminée.. La chauffe varie 'de 3 pieds -; à 4 pieds + de long

sur 2 pieds 8 pouces à 5 pieds 4 pouces anglais

ET DU FER EN ANGLETERRE.

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de large. L'ouverture de la porte par laquelle on charge le charbon a 8 pouces en carré; elle est évasée vers l'extérieur du fourneau : l'embrasure

de cette porte est entièrement en .fonte. On y accumule ordinairement de la houille. Les barreaux de la chauffe sont mobiles, afin

qu'on puisse, en les écartant avec un ringard, faire tomber les escarbilles qui s'amassent entre eux, et nettoyer la chauffe après chaque opéra-

tion. C'est également pour cette raison que le mur qui forme la naissance de la voûte ne descend pas entièrement jusqu'à la grille. 11 existe

un vide de 3 pouces, par lequel les ouvriers introduisent leur ringard, et pour qu'ils puissent l'appuyer, on a placé à là hauteur de la grille une maratre en fonte, qui présente des dentelures, et que, par ce motif, on appelle quelquefois peigne. Les barreaux reposent sur deux maratres A, en fonte, qui ont de'57à.4.pouces de côté; ils.ont eux-mêmes de 12 à dullignes de côté.

Lorsque le fourneau est simpleonypratique sur le côté de la chaufte opposé à la porte un petit trou carré, par lequel on chauffe les ringards,

et on bouche ce trou avec:une brique. Lorsque les fourneaux sont accouplés, ce trou est, placé à côté de la porte de la chauffe. La sole est tantôt en briques, tantôt en fonte. De la sole.

Dans le premier cas, elle est composée de briques réfraetairdsiplacées de champ, et formant une espèce voûte plate. Elle repose immédiatement sur un massif de maçonnerie plein , ou voûté à sa partie inférieure. Quand,elle est en fonte, ce qui devient main-

tenant d'un usage presque général, elle peut être composée d'une seule 'pièce ou de plusieurs.