Annales des Mines (1827, série 2, volume 2)
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ET DU FER EN ANGLETERRE.
substances qui communiquent des défauts au fer. Quels que soient les soins qu'on apporte dans cette opération, le fer qui en résulte m'est pas aussi
vel affinage pour acquérir les propriétés du fer
bon que lorsque cet affinage a été exécuté au charbon de bois; la différence est telle que dans les usines où l'on fabrique la tôle pour le ferblanc, on substitue au coke le charbon de bois, ainsi que cela se pratique dans une des usines du pays de Galles. Quelquefois cet affinage au charbon de bois s'exécute cc:Mime en France, d'autres fois au contraire on emploie le procédé suivant. Affinage au Lois.
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FABRICATION DE LA FONTE
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§ 6o. La fonte en saumons est placée sur des barres de fer disposées au-dessus d'un feu d'affinerie. Lorsque les saumons sont rouges, on les fait tomber successivement dans le feu d'affinerie, pour les fondre avec lenteur. La fonte, en s'affinant par la fusion, reprend bientôt de la cohé-
rence; on en enlève alors des lopins, que l'on
porte sous le marteau, et que l'on aplatit sous la forme de gâteaux minces. La tuyère est fortement inclinée vers le fond du creuset : on se sert de charbon de bois taillis. L'affinage des gâteaux s'achève de deux manières, soit dans des foyers de chaufferie, soit, plus généralement, dans des fours à réverbère ordinaires, chauffés par de la houille. Puddlage du § 6 r. Le fine-metal obtenu dans l'affinage préfine-met"l cédera pourrait être comparé à la fonte blanche qu'on obtient directement de certainsbauts-fourneaux : il en a les caractères extérieurs, et l'on peut dire qu'il présente les mêmes propriétés. Comme elle, il est fusible assez facilement, il est cassant,et tend à cristalliser par le refroidissement. On conçoit donc qu'il doit _être soumis à un non-
malléable.Cet affinage, que les Anglais désignent SOUS le nom de puddlage, s'exécute dans les fourneaux à réverbère, que nous avons décrits § 45. Il
n'est pas subdivisé en plusieurs opérations comme l'affinage pratiqué dans quelques forges au bois; c'est une opération continue, qui exige
de la part des ouvriers beaucoup de soins et
d'expérience. Voici de quelle manière on conduit le travail. Nettoiement Lorsqu'un affinage est terminé, on nettoie le dufournizaii.
fourneau pour le préparer à recevoir une nouvelle charge. Pour cela, on élève sa température en ouvrant le registre, et on détache alors, au moyen d'un ringard , les scories et les petits morceaux de fer qui sont restés attachés sur la
Si la sole est en sable, on la répare en mettant un peu de sable neuf dans les creux sole.
qu'elle peut présenter ; si elle est formée de scories, celles-ci se ramollissant par le coup de feu que l'on donne au commencement deropération, il est alors facile de l'égaliser. Le fine-metal, après avoir été pesé, est chargé
sur la sole du fourneau à puddler, dont nous avons donné la description ci-dessus. Pour charger le fourneau, on y introduit suc- Chargement cessivement les morceaux de fine-metal avec une du fourneau spadelle, et on les pose sur les côtés de la sole du fourneau, les uns sur les autres, de manière à former des piles qui montent jusqu'à la voûte. On laisse le milieu libre, pour pouvoir brasser la matière, qui se fond successivement. On ménage le plus de vide possible entre ces piles de fonte, afin que l'air chaud puisse circuler librement autour d'elles; on ferme alors la porte du travail, on met