Annales des Mines (1827, série 2, volume 2)
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TRAITEMENT DES MiNÉR ATS
quintal n'est pas payée. La quantité de plomb ne l'est pas du tout au-dessous de 3o livres. A 5o livres de plomb et au-delà, la quantité de cuivre cesse d'être payée : Il suit de ces conditions que les exploitans ne
livrent à l'usine que Des sel-dia-1s contenant très-peu ou point de plomb, contenant par quintal i loth d'argent ou au-dessus, et donnant, à l'essai, au-dessous de
40 pour cent de matte. Ces schlichs portent le nom de minérais maigres proprement dits ( eigentliche dürre erze).
20. Des schlichs contenant très-peu ou point de plomb, contenant au-dessus de i loth d'argent
par quintal, et donnant iko à 8o pour too de flatte: ce sont les minerais maigres pyriteux
(kiesige dürre erze). 3°. Des schlichs contenant très-peu ou point
de plomb, contenant moins de 1 loth d'argent par quintal, et donnant au moins 7o pour cent de matte : ce sont les minerais dits pyrites ( kiese).
40 Des schlichs contenant 16 livres de plomb au quintal, et 2 marcs d'argent ou au-dessous : ce sont les minerais maigres galérzifères (glanzzge
dürre erze, ou glanz 2e. classe). 5°. Des schlichs contenant par quintal 3o liv., 35 livres, 4o livres, etc., 8o livres de plomb et un
marc d'argent ou au-dessous
ce sont les ga-
lènes proprement dites (glanzige erze, ou glatzze, 4'. classe). 6°. Des schlichs contenant par quintal une liv. de cuivre ou au-dessus, pouvant renfermer d'ail-
leurs une quantité d'argent quelconque, et étant
245 ou n'étant pas pyriteux : ce sont les minérais DANS LES USINES DE F REYBERG.
de cuivre (kupférerze). Parmi ces minerais, les uns sont amalgamés; on obtient alors accidentellement un peu de sulfate de cuivre, et on perd tout le plomb qu'ils peuvent renfermer : aussi ne soumet-on à l'amalgamation que des minerais qui contiennent le moins de plomb possible et au- dessous d'une livre de cuivre au quintal , mais une quantité d'argent quelconque an-dessus d'un loth, et qui appartiennent à la classe des minérais maigres proprement dits, ou pyriteux (eigentliche , ou Riesige diirre erze).
On traite à la fonderie toute espèce de mi-
nerais, et même ceux que l'on peut amalgamer. Les minerais employés à la fonderie sont, par Division des par rapport au traitement métallurgique, partagés en 'M'émis rapport an
deux grandes classes : ceux qui composent la première, après avoir été grillés , sont ou fondus intréairirenit avec du plomb et des matières plombeuses , ou que t fondus seuls dans des fourneaux à cuve; on a alors tions
pour but d'obtenir du plomb d'oeuvre, dans le
rales sur ce traitement.
quel se rassemble l'argent du schlich, et que l'on Font e soumet ensuite à la coupellation ; cette opération 10' plomb prend le nom de fonte de plomb ( bleyarbei t). Les uilerarbeit). antres, trop peu riches en argent et en plomb pour être traités de suite dans la fonte de plomb, sont 2°' rmidte fondus sans grillage préliminaire et avec addition ccorilliceentra-de minerai pyriteux, s'il est nécessaire, afin de non. réunir les gangues dans une scorie qui surnage ( mharbea). le bain, et retient très-peu des métaux précités, et ceux - ci en une matte ou combinaison de sulfures. Cette matte peut être considérée comme un nouveau minerai, où l'argent est plus concen16