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Annales des Mines (1827, série 2, volume 2)

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TRAITEMENT "DES MINERAIS

Lorsque l'on mélange les schlichs grillés avec la fonte de -la matte grillée et les produits plombifères, on plomb. ne fait qu'augmenter la proportion des sulfates et des arséniates métalliques,et ajouter du plomb métallique ou de l'oxide de plomb ; les sulfates passent probablement dans le haut-fourneau à l'état de sulfures, la hauteur de la cuve ne perTbé'orie de

mettant pas qu'il se trouve aux environs de la tuyère du sulfate non décomposé ; les oxides de plomb, cuivre, etc., se réduisent par le char-

bon ou en réagissant sur les sulfures ; l'oxide de

fer contribue à réduire les sulfures, soit par son oxigène , soit par le fer métallique. Cet ox ide

devient aussi, en passant i l'état de protoxide , un excellent scorificateur, et empêche une trop grande partie d'oxide de plomb de jouer ce rôle.

Le plomb , chargé à l'état métallique ou provenant de la réduction des minerais et litharges, absorbe l'argent et l'entraîne avec lui. Les arséniures et arséniates se comportent probablement comme les sulfures et les sulfates. Les terres passent dans la scorie. Ainsi, on doit obtenir et on obtient comme produits Plomb métallique argentifère et un peu cuprifère , retenant de l'antimoine et un peu d'ai,'

senic ; 2°. Matte,

combinaison de sulfures de fer,

cuivre et argent et d'arséniures; 50. Scories, silicates des terres et de protoxide de fer, retenant de l'oxide de plomb et un peu d'argent. La matte de plomb est grillée en tas absoluGrillage des mattes de ment de la même manière que la matte crue; les plomb, tas renferment de 200 à 250 quintaux ( de ioo à iS quint. métr. ). Elle est/soumise à 4 ou 5 feux au plus.

DANS LES USINES DE FREYBERG.

2-7J

La théorie de cette opération ne diffère pas de celle du grillage de la matte crue, ce sont toujours des sulfures et des arséniures qui passent à l'état de sulfates, arséniates et oxides, et une cer-

Théorie.

taine quantité de soufre et (l'arsenic qui est chassée.

La matte de plomb grillée est traitée comme

un schlich : aussi le travail dit bleisteinarbeit

Fonte des maties de plomb

( fonte des mattes de plomb) diffère-t-il très-peu de la fonte de plomb. Je ne l'ai pas suivi, parce ( bleisteinarqu'il n'a lieu que tous les trois mois ; mais voici beit). les renseignemens qui m'ont été communiqués sur ce qui le concerne. La cuve des fourneaux pour fonte des mattes Forme et di-

de plomb n'offre de différence avec celle des mensi.ns du fourneaux pour fonte de plomb qu'en ce qu'elle fourneau. est un peu moins longue au niveau de la tuyère. On donne aussi, dans la fonte des mattes, un peu plus de vent que dans la fonte des schlichs.

On passe la matte grillée avec des minerais de cuivre renfermant au-delà de 8 pour roo de cuivre, avec un quart ou un tiers en poids de scories de la lialsbrücke et avec des produits plombifères; le lit de fusion étant peu réfractaire, le combustible en supporte davantage que dans la fonte de plomb ou la fonte crue; le nez est tenu à-peu-près comme dans la fonte de plomb. On obtient des plombs cuivreux renfermant de 12 à 17 loths d'argent, des mattes cuivreuses en renfermant de 4 à 6 loths , et des scories en conte-

nant loth.

18.