Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1827, série 2, volume 2)

Annales des Mines (1827, série 2, volume 2)

Page : Image 168

Révision de 14 nov. 2014 17:29:54, edited by Anonymes

326

32 7

SYSTÈME DE MINÉRALOGIE

DE M. MOHS.

soufre, résine et charbon; il n'y a que ceux de haloïde.et de kérate qui soient nouveaux. Les noms des genres devraient être tirés des propriétés naturelles de ces genres ; les noms

n'expriment point la nature des objets séparés

ainsi formés seraient sans doute lesmeilleurs, en ce qu'ils ne représenteraient :rien qui fût étran-

ger à l'histoire naturelle, mais ils auraient entraîné l'introduction d'une foule de nouveaux

mots. D'après cela, M. Mohs%. formé le nom du genre de celui defordre, auquel il ajoute, soit mi mot trivial , soit un:mot exprimant un,rapport

qui n'est point naturel : exemple, augit-spath feldspath ,..... fer-pyrite, cobalt-pyrite. Pour les gemmes et les métaux-, on anmis- dans le nom du genre celui de l'ordre, parce quql s'entend de Enfin , le nom de l'espèce se compose, -du

nom du genre, d'une épithète, qui exprime ou le système cristallin, ottlin rapport de 'divisibilité. De la caractér4'tique. Le principe fondamental de tout système naturel est la ressemblance naturelle. On forme ce système, en mettant à la suite.les uns 'autres -les individus qui sont liés par le plus grand- degré de ressemblance: Cela fait, si on- compare, les classes avee, lès classes , les ordres _avec les ordres les genres avec lessenres, les espèces avec les espèces, on verra quels sont les, caractèrespar lesquels ces divers objets se distinguent les uns des autres. Il est clair que ces caractères, dont l'ensemble constitue la caractéristique, ne-représentent ni:;ne peuvent représenter. 'les propÉiétés naturelles surleàquelles repoie la détermin'at;ion de l'espèce ,du .genre,;( de :l'ordre' ;etc: r qu'ils

les uns des autres, mais seulement les différences des uns par rapport aux autres. Pour avoir des représentations des objets eux-mêmes, il faut exposer tous leurs caractères, c'est ce que fait la physiographie. Il y a donc cette différence entre la caractéristique et la physiographie, que celleci est la partie descriptive de la minéralogie, tan-

dis que celle-là n'en est que la partie détermi-

native. On nomme caractère distinctif l'ensemble des

caractères qui servent à distinguer d'un ou de plusieurs autres une classe, un ordre, lin genre, une espèce, et caractéristique l'ensemble de tous ces caractères distinctifs.

Les caractères distinctifs doivent être aussi courts et aussi uniformes que possible ; ils ne doivent contenir rien autre chose que ce qu'exige nécessairement la distinction, et tout mot inutile est une faute. Les caractères distinctifs de l'espèce et dii genre contiennent trois caractères, qui cloiveiit être donnés par-tout où la nature de l'espèce'le la forme cristalline àVep comporte ; ce sont lé degré de dureté ; 3.. la la divisibilité; 2°. santeur spécifique.

Dans les caractères distinctifs des classes' et des

ordres, les caractères indiqués sont plus ou moins nombreux ; ils sont absolue-ou 'conditionnels. S'ils sont conditionnels, orles fait précéder de la condition sous laquelle ils ont lieu, et on sépare .;l'un de l'antre par deux points. Lorsque, par exemple, un minéral solide doit appartenir à la première classe , il faut qu'il ait