Annales des Mines (1827, série 2, volume 2)
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GYPSE ET MINÉR A IS MÉTALLIKERES
logie de l'Angleterre (i), on voit qu'il présente deux assises différentes l'une , composée de couches nombreuses et peu épaisses de calcaire séparées par des compacte marneux couches très-minces bleuâtre' d'argile, forme la partie in:
férieure de cette formation. C'est principalement clans cette partie que les gryphées arquées existent en grande abondance. Les autres coquilles les plus communes sont des ammonites, souvent d'une grande dimension , et des plagiostômes. Les espèces les plus caractéristiques sont "ammonites BacRlandi et le plagiostoma gigantea. L'assise supérieure du lias est formée presque exclusivement de marnes plus ou moins bitumineuses et plus ou moins feuilletées. Ces marnes contiennent des rognons d'un calcaire assez ana-
logue à celui des couches inférieures. Ces ro-
gnons, disposés sur un même plan, souvent presque continus, offrent l'apparence de couches, de
la même manière que les tubercules de silex dans la craie. Les nombreuses dépouilles des ichthyosaures et des plésiosaures, sauriens, qui paraissent avoir vécu à l'époque où ces formations se déposèrent, se trouvent principalement; dans ces marnes. Ce sont également elles qui contiennent le plus d'empreintes de poissons. S 2. Dans le centre de la France, ces couches Dével"P' ment des marneuses ont pris un grand développement et se marnes du montrent avec des caractères qui ne leur sont pas lias, habituels ; tandis que la partie inférieure du lias, qui correspond plus particulièrement au calcaire
à gryphites, s'est beaucoup amincie et le plus souvent n'existe pas. Les rognons calcaires qui ' (1) Ou dines, ofthe je° logie ,l'England a nd Fra les, etc-; par MM. Conybeare et W. Philips.
349 également acquis W pagnent les marnes ont DANS LE CALCAIRE A GRYPHITES.
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une grande extension, soit par la multiplicité des assises, soit par leur réunion, qui les transforme en véritables couches, séparées toujours par des couches de marne. Il existe, en outre, des couChes calcaires peu épaisses, de à 2 pieds de puissance, qui alternent avec ces masses. Le calcaire bitumineux et fétide est générale- caractères ment d'un gris de fumée assez foncé ; par son ex- de cette for, il blanchit à la surface et se déposition à concentriquement; il est souvent tracompose blancs, qui sont le plus orversé de petits filons dinairement parallèles les uns aux autres et ne I
ma fion .
courent pas clans tous les sens, comme dans certains marbres de transition. Ces petits filons ne se prolongent pas dans les couches marneuses placées entre les couches calcaires ; ce qui
fait présumer qu'ils sont contemporains ou trèspeu postérieurs aux couches calcaires. La silice existe en assez grande abondance dans ce terrain; elle est rarement disséminée dans la masse; elle forme tantôt des rognons ou petits amas siliceux, tantôt des bandes plus dures que la masse. Dans ce dernier cas, elle donne au calcaire la structure rubanée. Les coquilles y sont assez nombreuses , niais peu variées. Les principales sont des ammonites, des térébratules, des peignes , des plagiostomes et des bélemnites; ce dernier fossile, étant le plus abondant et sur-tout le plus constant, me parai t aussi caractéristique pour cette assise supérieure du lias que la gryphée arquée pour la partie inférieure ; ce qui m'a engagé, comme je l'ai dit plus haut, à la désigner sous le nom de calcaire à bélemnites.