Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1827, série 2, volume 2)

35o GYPSE ET MINERAIS MÉTALLIFÈRES § 3. Ce calcaire contient des dépôts assez étenGypse dans le calcaire, dus de gypse tantôt saccharoïde , tantôt fibreux

dans ce dernier cas, il est disséminé dans des marnes. Cette formation de gypse; du moins dans cette partie dela France, est ordinairement reconnaissable par le mélange au .milieu du gypse d'une grande quantité de cristaux de quarz terminés aux deux extrémités ; ils sont semblables

à ceux désignés sous le nom de hyacinthes de Compostelle. Métaux clans

DANS LE CA LC AIRE A GRYPILITES

Ce combustible a le plus grand rapport, p, combustible ses caractères extérieurs, avec la véritable houille, da"s,le carre

et il est souvent impossible de l'en distinguer quand on examine les échantillons isolément;

quelquefois même il possède comme elle les propriétés de coller en brûlant et de donner du coke. Toutefois, il l'égale rarement en qualité, et il est

probable qu'il ne pourrait donner lien, comme elle , à la création .de grands centres d'industrie.

Cette similitude de caractères entre dés com-

§ 4. Cette formation est métallifère. Elle ren-

bustibles fossiles d'âges différensne doit pas éton-

des veinules et de petits filons de galène et de calamine. Elle paraît différer de celle que M. de Bonnard a indiquée dans l'ouest de la France (i), celleci se rapportant à l'arkose et étant contemporaine au grès bigarré , peut-être aussi au quandersandstem , grès qui fait partie de la formation du lias. Il serait possible que les métaux se prolongeas-

leur origine à des végétaux enfouis, dans lesquels le passage à l'état bitumineux a été plus ou moins

ie calcàire, ferme des couches de fer oxidé rouge, des nids,

sent indifféremment dans ces deux formations, et que , dans l'une et l'autre, leur présence fût due à la même cause : du moins leur similitude de nature et de position tendrait à le faire présumer. §5. Elle renferme en outre des couches de combustible minéral ou de houille , dont la puissance

est quelquefois assez considérable pour qu'on puisse les exploiter avec- avantage. On en voit dans le calcaire du Larzac, à la séparation ,des dépariemens de l'Aveyron et de la Lozère. Il pa-

raît du même âge que celui de Whitby dans

l'y orashire,ce dernier se trouvant au mi,fieu de marnes rapportées généralement aux couches supérieures du terrain de lias. (i) Annales des Mines, t. Viii, p.. 49 1..

ner, puisqu'il est probable qu'ils doivent tous

développé. Si une cause, que nous ne connais sons pas, a rendu cette altération généralement complète à l'époque où le terrain houiller se déposait, elle peut s'être produite en partie à d'autres époques, et les combustibles de la Provence qui se trouvent dans le terrain tertiaire en fournissent un exemple remarquable. Les rapports de ce combustible avec la houille ne permettent pas de le désigner sous le nom de

lignite, qui porte avec lui l'idée d'un tissu ligneux visible. Aussi cette espèce de charboti;;qui

se présente, dans presque toutes les formations, an-dessus du terrain houiller, est-elle souvent une

cause de confusion, soit qu'on la désigne par le

nom de houille ou par le nom de lignite, que beaucoup de personnes appliquent imprnprement à tous les combustibles autres que celui du terrain houiller. Il serait donc à .désirer qu'on adoptât un nom nouveau pour désigner tous les combustibles fossiles, et qu'on les distinguât entre eux par des épithètes , qui indiqueraient soit