Annales des Mines (1827, série 2, volume 2)
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GYPSE ET MINER AIS Allh' ALLI PÈRES
tés rappelle la raiichwacke des Allemands, et la substance argileuse qui les remplit ressemble à la poussière jaunâtre qui enveloppe les concrétions de calcaire magnésien des environs de Sunderland; ce calcaire renferme, en outre, de la ma-
gnésie. Ur échantillon du calcaire m'a donné o,Lto de carbonate de magnésie, et la poudre en contenait 0,28 avec un résidu insoluble assez considérable. Quand on examine avec soin les échantillons très-riches en magnésie, comme celui dont
je viens de rapporter l'analyse, on reconnaît
Galène et calamine dans le calcaire.
qu'ils sont un peu cristallins et qu'ils ont du rapport avec les dolomies jurassiques. Ce calcaire renferme, à Combecave, près Figeac, une couche de calamine de ow,Ljo de puissance moyenne. Cette calamine, ainsi qu'on le voit dans la description qu'en a donnée M. Cordier (I), est terreuse; elle se divise en masses irrégulières, poreuses et criblées de cavités ; elle est accompagnée de baryte sulfatée, de galène, substances qui sont également disséminées en petits nids, en rognons et en veinules courant dans tous les sens ; la galène se trouve aussi en petits amas et en petites veinules dans les couches calcaires qui avoisinent la couche métallifère. Le terrain où existe ce dépôt métallifère est tellement cultivé, qu'il est très-difficile de reconnaître actuellement sa structure ; mais on trouve de la galène et de la calamine répandues çà et là dans la terre végétale qui recouvre cette couche. Au - dessus de ce calcaire carié, il existe - différentes couches d'argile schisteuse noirâtre et de calcaire compacte. Les premières couches sont nière trè.s-différexue lorsqu'il est immédiatement sur Io grès bigarré. (1)Jorena/ des Mines, t. XXII, P. 28,
DANS LE CALCAIRE À .GRYPHITES.
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beaucoup plus terreuses. L'argile schisteuse alterne quelquefois avec le calcaire compacte en couches si minces, qu'on peut en réunir plusieurs dans un même échantillon. Je n'ai observé que très-peu de fossiles; ce sont quelques bélemnites et des ammonites fort rares. Les rapports de caractères extérieurs et de composition m'avaient fait (l'abord rapprocher ce calcaire du zeehstein des Allemands et du calcaire magnésien des Anglais (t ). Ce rapprochement me pa-
raissait d'autant plus probable que la galène et la calamine sont disséminées en veinules et en petites couches dans le calcaire de ces deux contrées ( à Tarnowitz en Silésie et dans les Mendi pHills dans le Shropshire ) ,de la même manière qu'à Combecave. Ayant été à même de visiter dernièrement cette
contrée, j'ai reconnu que près de Figeac, entre cette ville et Mont-Redon, le calcaire repose sur des couches de grès et de marne appartenant à la formation de grès bigarré. Cette superposition m'a convaincu que le calcaire de Figeac était plus moderne que le calcaire alpin, et qu'il appartenait probablement à la formation qui nous occupe. Je n'émets encore cette opinion qu'avec quelque doute , parce que les caractères extérieurs du calcaire de Figeac ne sont pas ceux qu'on observe dans le calcaire à bélemnites , et qu'il a beaucoup de rapport avec le muschelkalk. il est vrai que ce calcaire passe à la formation qui nous occupe et qu'il n'en diffère que dans les par-
ties en contact avec le grès, clans lequel il est presque toujours à l'état de dolomie. (1) Notice sur le riseinent de la calamine en Jingle terre; Annales des 'Mines , tonte X, page 481. 23.