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DANS LE CALCAIRE A GRYPHITES.

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GYPSE ET MINÉRAIS MÉTALLIFÈRES

Le calcaire carie se retrouve en plusieurs lieux ; il sert de point de départ pour connaître les autres formations : on le voit au haut de la plaine de Lunel, près Saint-Cyprien, on il recouvre immédiatement le grès bigarré, clans lequel le ciment ferrugineux se concentre et produit un minérai très-riche de fer oxidé rouge. A Mourthon , à une lieue sud de Villefranche, sur la route d'Alby, le calcaire carié existe également; il repose sur le grès houiller, qui forme

Dolomie.

une bande de 3o ou 4o pieds de puissance au plus, et qui recouvre immédiatement les montagnes de granite aux pieds desquelles coule l'Aveyron. Dans ces deux dernières localités le calcaire, comme à Magdeleine, contient dans ses cavités une matière terreuse ; mais en outre la couche inférieure est grenue et s'écrase entre les doigts à la manière des dolomies ; il est pénétré de petits trous et comme criblé; structure que l'on remarque dans les dolomies, et qui paraît due à la nature de cette roche, composée de petits rhomboèdres agglomé-

rés et réunis par leurs parties saillantes. Ce calcaire saccharoïde ou plutôt granulaire passe, par des degrés insensibles, à un calcaire compacte à tissu très-serré, dans lequel on aperçoit encore le chatoiement de quelques lames ; enfin, dans les couches supérieures, le calcaire est compacte et conchoïde et quelquefois siliceux ; il est recouvert de couches schisteuses et très marneuses. Ce calcaire compacte forme les rives du Lot, depuis les environs de Figeac , jusque près de Cadrieux ; il renferme, près de ce village, une couche de mauvaise houille très-pyriteuse, de oi",3o à 5o de puissance ; elle est accompagnée d'argile schisteuse souvent mélangée avec le coin-

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bustible, de manière qu'il n'y a qu'une très petite partie de la couche seulement qui puisse être employée. La proximité et l'abondance de la houille d'Aubin a fait abandonner, depuis plus de quarante ans, des recherches qu'on avait entreprises sur cette couche, dont l'affleurement se montre au jour sur l'escarpement presque à pic qui borde la rive droite du Lot. Près de Figeac, le calcaire carié est immédiatement recouvert par un calcaire sublamellaire faisant partie de l'étage inférieur du terrain oolithique, analogue à celui que M. de Bonnard a désigné par le nom de calcaire à en troques ( ; il est

aussi pénétré de cavités, ce qui apporterait quel-

ques difficultés à l'étude de ces terrains, si la

structure de la roche n'était essentiellement différente du calcaire inférieur. En s'éloignant un peu des bords du Lot, près de Saint-Remy, à Faroux et à Villeneuve, le calcaire carié est recouvert immédiatement par des. couches nombreuses de marnes schisteuses noires bitumineuses ; elles renferment de gros rognons ou septaria de calcaire compacte marneux, pa-

raissant n'être autre chose que des parties marneuses agglutinées par un ciment calcaire. Quel-.

quefois ces septaria prennent un tissu un peu lamellaire, par la présence d'une grande quantité d'entroques ; lorsqu'ils sont marneux ils se dé-

composent par l'action de l'air. Ils deviennent blanchâtres à la surface, et présentent des zones différemment altérées ; le centre est bleuâtre. Il existe entre les feuillets de cette marne de nombreux cristaux de gypse très-petits, qui paraissent dus à la réaction des pyrites sur la chaux carbo(i) Mémoire sur quelque:, parties de la Bourgogne Annales des Mines t. X, p. 43.