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GYPSE ET MINÉRAIS 1VIÉTALLIFF:RES

entre deux couches de marnes bitumineuses, exploitées pour la fabrication de l'alun, à cause de la grande quantité de pyrites qu'elles contiennent.

Ce combustible a tous les caractères de la véritable houille , dont il est impossible de le distinguer par ses caractères extérieurs. Il est d'un beau noir luisant ; sa cassure est grenue et imparfaitement schisteuse; il brûle sans donner l'odeur désagréable que les lignites caractérisés développent souvent; il colle peu, et, sous ce rapport,

il se rapproche de la houille sèche; il produit

assez de chaleur pour être employé à la forge, et les maréchaux du pays ne se servent que de ce

combustible; il est très-mélangé de matières terreuses, ce qui le rend impropre à beaucoup

d'emplois. D'après une analyse de M. Combes, un échantillon assez pur de ce combustible contenait 13 pour loo (t) de matières terreuses. Ces couches de houille , quoique appartenant essentiellement à cette formation, en occupent tout-à-fait la partie supérieure; elles sont au-dessus des couches calcaires et marneuses qui renferment les ammonites, les bélemnites, les térébratules et autres coquilles plus rares. Cette dis-

position me paraît rapprocher ces mines de celles exploitées à Whitby, dans l'Yorckshire. Au sortir de Milhan, en se dirigeant sur Rhodez , cette formation calcaire est recouverte par une argile marneuse renfermant des paillettes de mica très-analogues à celles que j'ai indiquées à Saint-Remy ( page 560), près Villefranche, comme

représentant assez bien le sable de l'oolithe inférieur ; ce qui me confirme encore l'exactitude de ce rapprochement, c'est qu'e'.1e est recouverte (1) Annales des Mines, t. V111, p, 3.

DANS LE CALCAIRE- A GRYPIIITES.

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quelquefois par un oolithe ferrugineux impar-

fait et par quelquesplaques de calcaire oolithique, se délitant en petits fragmens , comme on robserve dans l'étage inférieur des formations oolithiques de cette partie de la France. Cette formation calcaire renferme des grottes très-vastes; on en observe plusieurs dans la vallée de la Dourbie, notamment celles de Monna, d'Hispagnac, etc.; elles sont garnies de stalactites; il en sort quelquefois des sources d'une abondance remarquable : telles sont celles de Florac et de Saint-Fulmine (Lozère ). d'ans On trouve, dans cette formation, de la galène Galètiè le e"1"ire en filons et en petits amas contemporains,comme à Allenc , dans la Lozère (Mémoire de M. Marrot; d" Annales des Mines, tome Viii, page 468 y; ce

qui fournit un rapprochement de plus avec le calcaire de Figeac, et vient appuyer sa réunion

à cet étage géologique. § g. (Environs dela Youlte et d' Aubenas.)La formation de calcaiee à bélemnites forme une bande

assez large et très-développée sur le .revers Est des montagnes de l'Ardèche; elle commence près de la Voulte et existe presque continuellement jusqu'à Lodève ; quelquefois elle s'appuie immédiatement sur le terrain ancien, le plus souvent sur le grès houiller, qui forme aussi une bande assez continue, et qui présente quelques dépôts importans comme ceux d'Aubenas, d'Alais , du Vigan et de Bédarieux. Enfin elle repose , dans quelques points, sur le calcaire à gryphites, auquel elle passe insensiblement ; elle est presque toujours recouverte par du calcaire lamellaire appartenant au terrain oolithique, qui formeune seconde bande plus rapprochée du Rhône. Lorsqu'il est immédiatement en contact avec les ter-