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Annales des Mines (1827, série 2, volume 2)

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ACTION DE LA LITITARGE 596 métallique , homogène, d'un gris foncé, demiductile , et qui présentait de nombreux indices de cristallisation : c'était un sulfure double (l'étain

et de plomb, et il devait nécessairement contenir aussi de l'oxide de plomb ; car pour que les et. de litharge se hissent réduits complétement , aurait fallu que les et. de soufre contenus dans. le sulfure se fussent transformés en totalité en acide sulfureux. Il n'y avait surie culot métallique aucune trace de scories. Le second mélange a produit 36' de plomb et. une scorie vitreuse, opaque, d'un brun foncé; Le troisième, 54" de plomb et une scorie vitreuse , transparente, d'un rouge hyacinthe; Les deux derniers, 6og de plomb bien pur et une scorie semblable à la précédente. On trouve, par le calcul , que la plus grande proportion de plomb qui puisse résulter de ces essais est de 6,2 pour i d'or musif, en supposant que l'étain ne s'oxide qu'au minimum : ce résultat diffère très-peu de celui de l'expérience.

On voit que la scorification de l'or. musù`

Zinc.

n'exige que 25 à 3o,parties de litharge. J'ai fait les expériences dont il va être question surie zinc avec la blende de Pontpéan. Cette blende n'est pas mélangée de gangue et elle ne contient que quelques centièmes de sulfure de fer. Je l'ai employée en quatre proportions 3

Blende.. 12g,eS j et.-12g,c18

1 at.

4

to,

Litharge. 55 ,78 2 at.-83 ,68 3 at.i00 250. Quoique le premier mélange ait été très-fortement chauffé, il est toujours resté pâteux ; il s'en

est séparé. 29,2 de plomb ( 25o pour 100 de

SUR DES SULFURES MÉTALLIQUES,

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blende) très-aigre, à cassure grenue, noir grisâtre, presque sans éclat. Ce plomb était recouvert par une matière noire, métalloïde et cristalline , intermédiaire, par son aspect, à une matte

et à une scorie. J'ai analysé le plomb , et j'y ai trouvé 6,018 de soufre et o,008 de zinc et de fer; il était sulfuré et imprégné de scorie comme ceux qui ont été précédemment examinés. M. Fournet a fait la même expérience ( p. 552), mais il n'a pas obtenu de plomb, probablement parce qu'il n'a pas chauffé assez fortement ; il a eu une masse homogène semblable à du sulfure

de plomb, mais plus terne. Il a examiné cette masse par voie humide, et il croit avoir trouvé qu'elle contenait approximativement 0,82 de sulfure de plomb : il est facile de voir que ce résultat ne peut pas etre exact. En- effet, puisque le mélange ne contenait que 2"t. de soufre, il ne de sulpouvait se former que tout au plus

fure de plomb , et encore aurait-il fallu pour cela que le sulfure de zinc se décomposât MD--

piétement, et qu'il ne se dégageât pas d'acide

sulfureux; etc. La matière obtenue par M. Fournet contenait réellement du sulfure de plomb, mais en proportion beaucoup .moindre qu'il ne l'a supposé ; il y en avait aussi une 'certaine quantité en combinaison dans la scorie qui surnageait le plomb dans mon expérience. Il est résulté du second mélange un culot de plomb aigre, à grains noirâtres, pesant 55',5, et une scorie très -fluide, compacte, opaque et noire. Le quatrième mélange a donné 45, de plomb ductile et une scorie d'un gris foncé. Enfin, le dernier a produit 65' de plomb pur et une scorie vitreuse , couleur de résine tirant sur l'olivâtre, et translucide sur les bords. Dans cette -