Annales des Mines (1827, série 2, volume 2)
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SUR LES PRODUITS MÉTALLURGIQUES
après déduction faite de la quantité de ces meEaux précieux qui sort du royaume. Sans prétendre assigner toutes les causes de ce fait, qui indique un accroissement de prospérité, remarquons seulement que, parmi ces cau-
ses nombreuses et variées, on doit compter les progrès de l'industrie française. Le travail qui s'applique à la consommation des matières d'or et d'argent comprend l'orfévrerie , la bijouterie, tous les arts variés qui font un usage quelconque de ces métaux précieux, et le monnayage. Commençons par considérer les diverses fabriques où l'on emploie l'or et l'argent; nous passerons ensuite aux hôtels des monnaies. Un extrait des comptes du bureau de garantie, concernant les matières d'or et d'argent, nous offre les faits que voici Pour la fabrication d'ouvrages en métaux précieux , on employa en 182.2, Dans le seul département de la Seine, 1.867,1dL9 Or Argent. 44 775, 7 Dans tous les autres départemens, 1.095 Or Argent.. . . 13.261, 79. En 1826, on employa, pour les mêmes objets, Dans le seul département de la Seine, 2_53, Or
Argent. . . . 47.4145 85 Dans tous les autres départemens, Or
Argent.. .
.
1.150,1d1.1 1.
14.605,
Si l'on compare ces nombres entre eux, one-
connaît un un accroissement de fabrication, tant à
Paris que dans les autres départemens, et tant
DE L'INDUSTRIE FRANÇAISE.
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et l'égard de l'or qu'à l'égard de l'argent, mais principalement à l'égard de l'or. En effet, on employa dans toute la France , pour la fabrication des ouvrages d'Or, 2963ki1., 33 de ce métal, En 1822, . . En 1826, . . 3.682, »5
Pour la fabrication des ouvrages d'Argent,
En 1822, . En 1826, .
. .
. 58.037ki1.,49 de ce métal, . 62.019, 9.
Ainsi, l'accroissement de la consommation annuelle de ces métaux précieux, dans les diverses fabriques , a été pendant chacune des quatre dernières années, Pour l'Or, de. . . Pour l'Argent, de.
3.982, 4i.
Outre ces masses d'or et d'argent, on eon= somme des quantités, peu considérables, de ces deux métaux pour la formation des lingots de tirage, qui sont des barres de cuivre recouvertes d'or ou (l'argent, et pour la confection du plaqué, qui n'est pas soumis an droit de garantie. On a fabriqué en lingots de tirage, dans toute la France, principalement à Lyon et à Trévoux En 1822, dont à Pari, seulement. En 1826 dont à Paris
. 385 kil ; 3
09.
11.184 kit. 9.908
D'après la loi du q novembre_ -1797 ( I 9 bru,
maire an vi), le droit de garantie est réglé Pour les ouvrages d'Or, à. . . . 2,00 fr. par kilog.. Pour les ouvrages d'Argent, à.. lo Pour les lingots de tirage, à. . 0,82 c.
T. II, 6e. livr, 1827.
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