Annales des Mines (1827, série 2, volume 2)
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SUR LES PRODUITS MÉTALLURGIQUES
pris les importations de matières premières, .et déduction faite des exportations i", Pour les soieries, 51.476 qx. mét. de cocons indigènes , valant 15.442.827 fr. , d'où il résulte en soie tant grège qu'organsinée 4.390 qx. mét. valant 25.56o.000 fr., et au moyen de l'importation ( d'environ 4.099 qx. mét. de cette dernière marchandise) une valeur totale en soie filée et organsinée , qui est de. 45.56e.000 fr 2°. Pour les draperies et toutes les autres sortes d'ouvrages en laine, 579.283 qx. mét. de laine indigène en suint, yalaht 81.359.317 fr. , et au moyen de l'importation ( d'environ 55.957 qx. mét.) une Valeur totale en laine en suint, qui est de... 93.339.317fr. 5°. Pour les toiles et câbles , etc. , en chanvre indigène en branche, mie valeur de 30.941.84o fr., qui, au moyen de l'importation , s'élève à 35.699.003 -fr.
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et de plus, en lin indigène, une valeur de 1. 9.000.000 francs, qui, au moyen de l'importation, devient... 2o,o0o.000 fr.
40. Pour la cotonnerie , 13e.000 qx. mét. de coton provenant des pays étrangers et valant. . 78.000.000fr.
( Voyez De l'Industrie .finnçaise par M. le comte
Chaptal, Paris, t819 , t. 2, pag. I ,8,1t 27, 139, 141, 150 ).
Aujourd'hui , d'après l'accroissement d'activité qui s'est manifesté clans tous les ateliers français, depuis l'année 819, époque à laquelle parut l'ouvrage cité, on calcule que, pendant l'année 189.6, l'industrie française a mis en oeuvre les quantités suivantes de matières premières Laine, soit française , soit étrangère,. 480.000 ix. met.
Soie tirée de l'étranger, cintre fa soie indigène, au lieu des 4:099 qx. met. 6-dessus 8.000 Coton, au lieu des 130.000 quintaux met, igues ci-des-
sus.. .
( Voyez Gazette de France 318, p. )
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du 14 novembre 1827,
Nous ne pousserons pas plus loin ces cOmpa-
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DE L'INDUSTRIE FRANÇAISE.
raisons : qu'il nous suffise d'avoir exposé que
l'industrie métallurgique n'est pas restée an-dessous dti brillant essor que toutes les autres branches de l'industrie ont pris en France depuis quelques années. Si l'on représente par le nombre i la valeur totale de chacune des matières premières qui sont élaborées dans les ateliers français, on peut calculer que l'industrie manufacturière augmente cette valeur ainsi qu'il suit, d'après une moyenne prise sur l'ensemble de tous les produits fabriqués dans un même genre Pour les soieries, la valeur u de la matière première de9,37 vient.. 2,15 draperies et lainages 3,94 -- toiles de chanvre et câbles. . . . . -- tissus de lin, y compris les dentelles. . . 5,00
-- ouvrages en coton.. .
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Chacun de ces nombres est le quotient que l'on obtient
en divisant la valeur totale des marchandises, fibriquécs dans les manufactures françaises, par la valeur totale des matières premières qui ont été employées pour le même objet. (Voyez De l'Industrie fran çaise, etc., Paris, 1819, pages 119 et 120, 127 à 133, i4o à 142, 149 à 151.)
En procédant de même, relativement aux niétaux, on trouve les résultats suivais: Pour les ouvrages communs en Plomb, la valeur t de la 1,33 matière première devient
-- Cuivre, dans la chaudronnerie, les batteries de cuisine, etc., mais sans compter 2u le bronze et le laiton Étain, Zinc, Antimoine, Mercure, à 1,5 à: 2. l'état de métal ou d'alliage. idem, dans la composition des 3, sels métalliques.
Métaux,