Annales des Mines (1827, série 2, volume 2)
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quel'usine de Charenton; qui n'est en de grands activité que depùis cinq ans, a fournides princiattirails en fonte moulée à plusieurs de la France, par paux ateliers métallurgiques
exemple à ceux d'Imphy (Nièvre), de Châtillonsur-Seine (Côte - d'Or), d'Abainvill& (Meuse), Magnoncourt et de la d'Audincourt (Doubs), de de Lorette (Loire) , de Chaudeau (Haute-Saône), Raismes (Nord ), de la Joye (Morbihan) ) et de de CharenBains (Vosges). Ainsi, l'établissementprogrès que, ton a pris une 'part très-active aux quelques la métallurgie a faits en France depuis années. La même usine fabrique par année trente à quarante machines à vapeur,1 qui représentent elle a fourni. la force de mille à douze cents chevaux; le service de plusieurs des bateaux à vapeur pour et de la France, pour Cayenne des ports maritimes exécuté des pour le Sénégal. On y a récemment machines à broyer, qui déjà sont en activité dans la manufacture royale des tabacs, à Paris. MM. Boigues .et fils, propriétaires de grandes usines à fer dans les départemens de la Nièvre et
des fers que nous du Cher, ont exposé, outre de la fonte de fer fabri-
considérerons ailleurs, dans l'usine de Feuilquée air charbondedelabois fonte de fer fabriquée en larde (Cher), et partie au coke dans l'usine de Torteron, même département. Cette compagnie possède des hautsfer, à la fourneaux pour là fusion du minerai de Meula et à Charbonnière, à Guerche , à Salles, Nièvre. 'La la ailleurs, dans le département de compagnie Boigues présente aussi des fontes douces, propres aux fonderies de seconde fusion Ces et à la confection des pièces de machines. des fourneaux de Charbonfontes proviennent nière et de Meulot (Nièvre).
DE L'INDUSTRIE FRANÇAISE.
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D'après un grand nombre d'essais qui ont été faits comparativement dans la fonderie royale de Nevers, ainsi que l'atteste le chef de bataillon d'Artillerie, directeur de cet établissement , les fontes des fourneaux de Charbonnière, de Feuillarde et deTorteron, ont été reconnues plus propres à la fabrication des canons de fer fondu!, que celles de plusieurs autres fourneaux des:dè+ partemens du Cher et de la Nièvre. Le même officier atteste qu'en ce moment la fonderie royale n'ed approvisionnée que de fontes provenant des fourneaux de Feuil larde et de Torteron et que ces fontes procurent de très-bonnes pièces MM. Boigues sont les premiers qui aient in+ troduit l'emploi de la houille carbonisée, dite coke, dans les hauts-fourneaux du Berri c'est une amélioration d'une haute importance pour
une contrée qui est très-riche en minerais de fer, et dont_ les ressources en bois s'épuisent.- Le haut-fourneau de Torteron est construit sur des dimensions plus grandes que les anciens appa-
reils de ce genre ; il est alimenté d'air par moyen d'une machine à vapeur; il produit dans un même temps à-peu-près trois fois autant de fonte, que l'un des fourneaux ordinaires du
même pays. Dans les fourneaux de la Guerche et de Salles, la houille carbonisée,,, dite coke, est employée concurremment avec le charbon de bois. Par le moyen d'une machine à vapeur, 'qui alimente d'air le fourneau de la Guerche, 'on a quintuplé les produits en fonte, de cette usine.
On vient d'établir une. semblable machine à
Feuillarde. Les établissemens de MM. Boigues , dans le 53.