Annales des Mines (1827, série 2, volume 2)
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MI LES PRODUITS
1%IÉTALLURGIQUES
2". Un fond de chaudière, embouti, qui a im,557 de diamètre de relevé, ou profondeur, o ,i3 et dont le poids est de 71 kil.
L'usine d'Imphy, déjà citée au sujet du cuivre,
fournit annuellement 15.000 quintaux métriques de tôle de fer, dont on destine 7.000 à la vente en cet état, 5.ono à la fabrication des caisses à eau pour la marine, et 5.000 à la fabrication du
fer-blanc. Pour la tôle ordinaire du commerce, on emploie du fer qui est affiné par le moyen de la houille et du laminoir ; mais pour celle qui doit être emboutie , retreinte , ou fortement ployée, on ne fait usage que de fer affiné au charbon de bois, et forgé sous le marteau. L'expérience a forcé de revenir à cet ancien procédé, que l'on pratique aussi en Angleterre : c'est pourquoi, dans la fabrication du fer-blanc de bonne qualité l'on n'admet plus que du fer affiné au charbon de bois, et la houille n'est employée que pour chauffer les feuilles de tôle au fourneau de réverbère. Dans l'établissement cl'Imphy; on -étame le fer-blanc brillant avec de l'étain pur, et le fer-blanc terne avec de l'étain ordinaire, au-
quel on ajoute o,6 de plomb, pour o,4 d'étain. On y
fabrique par année 10.000 caisses de fer-blanc, dont le poids varie de 571',5 à 75 kit, selon les diverses qualités; les essais que ce fer-blanc a subis ont fait reconnaître qu'il présente un étamage uni et d'un blanc pur, qu'il s'étend bien sous le marteau, et qu'il se prête à recevoir des formes très-variées, sans se briser, se gercer, ni se fendre. D'après un marché conclu pour cinq ans avec le Ministère de la marine, l'établissement
DE L'INDUSTRIE FRANÇAISE.
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phy livre par année six cents caisses à eau pour les vaisseaux du Roi. Le prix de cette fourniture est inférieur à celui des précédentes. M. Fougues fils, à Pont-Saint-Ours ( Nièvre ),
présente des tôles , des fers-noirs et des fers-blancs de divers échantillons. Dans cette manufacture on applique depuis long-temps avec succès les pro-
cédés qui sont connus citis le nom de méthode anglaise. On y fabrique annuellement 9.000 quintaux métriques de tôle et de fer-blanc ; ces produits ont été reconnus propres à l'exécution de
toutes sortes d'ouvrages. MM. de Buyer, oncle et neveu, à la Chaudeati ( Hante-Saône ), ,exposent des fers-noirs d'une épaisseur très-régulière, ainsi que des fers-blancs dont l'éclat est remarquable ; il résulte des es-
sais opérés sur ces produits, qu'ils réunissent toutes les qualités désirables. Dans l'établissement de la Chaudeau , MM. de Buyer, depuis l'année 1823, ont substitué des laminoirs aux marteaux, de manière à compléter l'emploi de la méthode anglaise pour la fabrication de la tôle et du fer-blanc ; en même temps, ils ont achevé de construire .et mis en grande activité une nouvelle usine du même genre, à Magnon-
court près Saint-Loup; ils ont assuré à leurs grands ateliers l'emploi de fontes et de fers de la meilleure qualité, en acquérant, dans la Franche-Comté , un haut-fourneau et des feux d'affinerie au charbon de bois. Le fer qu'ils emploient pour la fabrication du fer-blanc est affiné par ce procédé, puis forgé sous le marteau.L'ensemble
de ces manufactures livre annuellement au commerce 9.000 caisses de fer-blanc, ce qui confirme l'opinion émise sur le mérite de leurs produits. 35.