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Annales des Mines (1827, série 2, volume 2)

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SUR LES PRODUITS MÉTALLURGIQUES

M. le baron Falatien , à Bains ( Vosges) , expose du fer-blanc de divers échantillons. Dans l'usine de Bains , on fabrique annuellement L000

caisses de cette marchandise. On y affine au charbon de bois la fonte de fer, que le :même propriétaire obtient de ses hauts-fourneaux situés dans le département de la Haute-Saône. Le fer-blanc de l'usine de Bains est depuis longtemps estimé dans le commerce. Il s'étend bien SOUS le marteau; l'exécution en est régulière et l'étamage d'un vif éclat. MM. Bourcard-Van-Robais et compagnie, à Pont-sur-FOgnon ( Haute-Saône ) , exposent un assortiment complet de fers-blancs, soit ternes soit brillans. Cepe manufacture n'a été mise en activité que depuis un an , et déjà ses produits sont recherchés par les consommateurs ; il résulte des essais qu'ils ont subis, que ce fer-blanc est d'une qualité satisfaisante pour les usages ordinaires ; il se fait remarquer par un étamage Tréfileries.

très- uni. M. Mouche! fils ,à

( Orne ), expose des fils métalliques de toutes sortes , soit en fer pur, soit en fer cuivré ou étamé , en laiton, en cuivre pur, en cuivre blanchi à l'argent. La régularité, la finesse et le poli des fils, nommés traits de fer ou de cuivre, justifient la réputation dont jouit cette fabrique. Dans les fils fins, la longueur d'une pièce va jusqu'à 20.000 mètres. M. Mouche' prépare lui-même les filières qui lui procurent ces produits dignes d'éloges. M. le baron Falatieu , à la tréfilerie de la Pipée ( Vosges ), expose des fils de fer de différens numéros , qui sont tous de très-bonne qualité.

Ce fabricant a récemment introduit d'impor-

DE L'UV OUSTRIE FRANÇAISE.

549 tantes améliorations dans ses divers ateliers, déjà

cités au sujet du fer-blanc. Il en résulte que la tréfilerie de la Pipée n'emploie plus que d'excellent fer. Aux tenailles qui mordaient le fil de métal, pour le contraindre à passer par la filière, on a substitué des cylindres ou bobines , sur lesquels il s'applique sans être endommagé cette tréfilerie fournit annuellement 2.I8o taux métriques de fil de fer, très-estimé dans le commerce. MM. Mouret de Barterans et de Velloreille , à Chenecey ( Doubs ) , ont exposé des fils de fer,

des fils d'acier, et des fils recouverts de laiton.

L'une des pièces, en fil à cardes, pèse 5 kilogram-

mes, et a plus de 5.000 mètres de longueur.

Dans l'usine de Chenecey, on fabrique annuellement 6.00o quintaux métriques de fil de fer. MM. Colliau et compagnie, à Toutevoie près Chantilly ( Oise), exposent des fils de fer et d'acier, nomm és fils à cardes et fils-carcasses, produits

obtenus par des procédés mécaniques. L'une des pièces de fil-carcasse, no. 26, du poids de 61%25, a -de longueur 17.939 mètres ; une autre pièce en fil à cardes, Ir'. 34, longue de 3.905 mètres, ne pèse que ok,6. Cet établissement , formé en 1824, fournit déjà par année 3.000 quintaux métriques de fils métalliques, aux principales

fabriques de cardes dont les produits sont ex-

posés. Depuis la même époque, le prix de ces fils

a éprouvé une diminution-de 25 pour too. M. Mignard -Billinge , à Belleville ( Seine ),

présente une collection complète de verges et de fils en acier fondu, en laiton , et, en général ; de métaux étirés à la filière, tels que fil uni et fil