Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1827, série 2, volume 2)

SUR LES PRODUITS MÉTALLURGIQUES

DE L'INDUSTRIE FRANÇAISE.

fabrication de toutes sortes de vis, notamment

renferment cent de ces machines, qui sont desservies: par cent quatre-vingts Ouvriers. Les matières qu'on y met en oeuvre proviennent de grandes forges que cette compagnie possède dans le même lieu. Un quart des produits obtenus est exporté en Suisse, en Allemagne . et en Italie. La fabrication des objets de sellerie,; quoique n'ayant été entreprise que depuis six mois, s'élève à 6.000 pièces par jour. Les chandeliers et lampes 'en' laiton sont complétement estampés sous le balancier. Un seul ouvrier peut en frapper deux cents paires en un jour. L'écono-

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pour les filatures , celle d'un grand nombre d'outils et d'ustensiles nécessaires à diverses professions , et celle des outils à l'usage des colonies. Les nouvelles relations de la France avec l'Amérique méridionale`font espérer que cette dernière branche d'industrie ne tardera pas à prendre un heureux développement. MM. Jappy frères, à Beaueourt (Haut-Rhin) et à Badevel ( Doubs ), présentent des casseroles et des chaînettes, en fer étamé, des coupes en fer, ditesfiçon d'Allemagne, et des tourne-broches à ressort, ouvrages dignes de la réputation dont jouissent les grands ateliers de Beaucourt. M. Delarue, successeur de M. d'Herbecourt, Paris, expose divers outils à l'usage des'inenuisiers , charpentiers, charrons, tonneliers tourneurs, maçons et autres artisans Plusieurs de ces outils, notamment les planes de charrons et les ciseaux de menuisiers, sont fabriqués en acier fondu. Des ateliers de M. Delarue, il sort annuellement pour plus de tioo.000 francs d'outils divers qui sont recherchés par les ouvriers. MM. Lacompar et compagnie, à Plancher-lesMines (Haute-Saône), outre divers objets à l'usage des selliers, tels que boucles et anneaux, présententun grand nombre d'autres articles de quincaillerie, tels que vis coniques pour métiers de tisserands, poulies pour filatures, fers à repasser, 'chandeliers en laiton, et lampes de sûreté pour l'exploitation des mines.Dans une grande usine, qu'ils ont établie depuis l'Exposition de 1823, francs on fabrique annuellement pour 250.000 de marchandises, par des moyens mécaniques, tels que balanciers, découpoirs et tours. Leurs

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mie des procédés mécaniques a permis à cette fa-

brique de baisser le prix d'un grand nombre

d'objets utiles. M. Zanole aîné , à Orléans ( Loiret ), présente des chandeliers en fer et en cuivre, des étrilles et des peignes en. fer ; tous ces objets sont exécutés par des moyens mécaniques, et le prix en est

modéré. La fabrique de M. Zanole répand annuellement dans le commerce i.Soo douzaines de chacun (les produits indiqués. M. Delaforge , à Orléans ( Loiret ), fabrique par année 600 douzaines de chandeliers en fer, dont le prix varie, suivant les qualités, entre 3 fr. 3o cent. et 1 2 fr. 5o cent. la douzaine, '. et 5oo douzaines d'étrilles dot:fg:douzaine se vend de 9 à J6 francs. Le mêmelabricant présente des fiches en fer pour armoires, des entrées dc serrures et des boutons pour tiroirs, objets qui

sont.en général d'un prix modéré et d'unéTexécution satisfaisante. M..Antiq, à Paris, présente une sonde de mineur, complète, c'est-à-dire comprenant toutes les pièces dont se compose cet titilciiUstruMent. Ces

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