Annales des Mines (1827, série 2, volume 2)
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SUR LES PRODUITS MÉTALLURGIQUES
que mouvement 'de torsion qui soit imprimé au câble ; en même temps, un étançon, placé en travers dans chacun des chaînons, empêche le fer de s'étendre dans le sens de la longueur. La situation de ce nouvel établissement lui permet de répandre d'excellens produits dans tous les ports de la France. Déjà les marins ont reconnu que les chaînes-câbles résistent mieux au frottement, font un meilleur service, et sont même d'un usage plus
commode pour le matelot, que les câbles de chanvre.
MM. Dechamps et compagnie, .à la Charitésur-Loire (Nièvre ), ont établi, depuis l'Exposition de 1823 , une usine dans laquelle ils Fabriquent une grande quantité de produits très-variés, à l'usage des bâtimens , tels que serrures loquets, verroux -charnières , poignées , espagnolettes , et vis de plusieurs sortes ; ces objets, d'un prix modéré, sont exécutés presque entièrement avec du fer affiné à la houille, qui provient de l'usine de Fourchambault ( Nièvre ). .
MM. de Guaita et Compagnie, à Zornhoff ( Bas-
Rhin ), fabriquent , depuis l'année 1825 , dans leur établissement déjà cité au sujet des scies et des limes , un grand nombre d'outils et d'ustensiles propres à une foule d'usages, tels que rabots ,. ciseaux, tenailles, étaux , vrilles , vilebrequins; compas, moulins à café, etc. Ces produits, qui sont abondans et d'un prix modéré, ont subi l'épreuve du commerce, d'une manière satisfaisante. MM. Peugeot frères, Calame et Salins , à Hé-. rimoncourt (Doubs), déjà cités au sujet des scies, exposent des outils divers, tels que truelles, racloirs, fers de rabots et agrafes en acier; ces pro-
DE L'INDUSTRIE FRANÇAISE.
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duits confirment ce qui a déjà été dit sur l'activité de leurs ateliers. M. Hue, à l'Aigle ( Orne ), expose des marteaux propres à tailler les meules de moulin, des filières perfectionnées, et un outil par le moyen duquel on peut percer toutes sortes de filières ; ces objets, déjà mentionnés au sujet de l'acier, sont regardés
comme étant d'une qualité supérieure, dans les tréfileries renommées du département de l'Orne, et dans un grand nombre d'autres ateliers. M. Blanchard, à Paris, présente une collection
complète d'outils à l'usage des selliers et des
bourreliers, tels que couteaux demi-circulaires à pied, et autres de diverses formes, couteaux mécaniques, soit pour couper les rênes en longueur, soit pour amincir le cuir, griffes propres à percer les points de couture, enfin toutes sortes d'ins-
trumens destinés à la confection des harnais
selles et brides ; tous ces outils sont fabriqués en acier fondu. M. Blanchard en fournit annuellement 14.000 pièces aux selliers les plus renommés de Paris, et ceux-ci déclarent, par un certificat, que ce sont les meilleurs outils qu'ils aient jamais employés. Par le moyen du couteau mé-
canique pour amincir .le cuir, on peut obtenir six bandes de cuir dans une épaisseur de trois quarts de ligne ; le couteau pour couper les rênes en longueur opère avec autant de netteté que de promptitude ; la griffe destinée à percer les points de couture porte communément dents par pouce courant ; M. Blanchard présente
une semblable griffe qui porte 5o dents par
pouce; il y a joint une griffe à roulette, .pour le même objet. MM..Arnheiter et Petit, à Paris, exposent une