Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1827, série 2, volume 2)

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SUR LES PRODUITS MÉTALLURGIQUES

DE L'INDUSTRIE FRANÇAISE.

M. Prélat, à Paris, présente plusieurs fusils et pistolets à percussion, un nécessaire de pistolets et une carabine à double détente; ces armes, disposées suivant les systèmes qui sont actuellement en usage, ont aussi le mérite d'une belle exécution; dans les pistolets on admire la richesse et la perfection des ciselures en or.

ceux que voici : Dans un fusil à quatre coups, le 'tonnerre se relève par le moyen d'une charnière, pour recevoir les quatre charges, après quoi, le tonnerre est fixé par le moyen d'une cale faisant office de coin. Plusieurs fusils offrent des platines

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M. Cessier, à Paris, présente trois fusils doubles à percussion : l'une de ces armes est un fusil à la

Pauly, dans lequel, par une disposition particulière, on a fait en sorte que l'amorce fût indépendante de la cartouche. Le feu de la première, qui est placée au-dessus du canon, va rejoindre le fond de la seconde, qui, n'étant revêtue que d'un léger papier, se laisse percer par la fusée de l'amorce. Dans un autre fusil double, les grands ressorts sont rejetés à la partie postérieure des platines, qui deviennent ainsi moins longues pardevant : il en résulte que la force des bois n'est pas diminuée par la situation des grands ressorts, comme cela se voit dans les fusils ordinaires. M. Lamotte , à Saint-Étienne (Loire ), présente une paire de pistolets exécutés dans le goût oriental, et garnis en or, avec canons et platines ornés de ciselures sur acier.

M. Delebourse, à Paris, expose quatre fusils doubles, à percussion; ces armes sont des fusils tournans ; il en est deux qui présentent l'utile innovation que nous avons déjà remarquée au sujet de l'emplacement des grands ressorts dans les platines, et de la force des bois. M. Pottet-Delcusse, à Paris, présente neuf fusils, tant doubles que simples:, et plusieurs paires de pistolets, armes disposées suivant divers sys tèmes nouveaux. Parmi ces ouvrages , mi distingue

réduites à une grande simplicité.Les armes que l'on

nomme fusils à la Pottet sont en général chargées par la culasse, et pourvues chacune d'un magasin d'amorces. Ces armes subissent, depuis un an, l'examen d'une Commission au Ministère de la guerre ; les résultats des essais paraissent leur donner l'avantage sur les fusils de nombreux con- currens qui cherchent les moyens d'accélérer la

charge des armes de guerre, et d'empêcher que le soldat ne reste à découvert en chargeant. Le mérite de ces innovations ne pourra être définitivement jugé que par l'expérience. M. Lelyon, à Paris, expose plusieurs fusils à un seul canon et à quatre charges, avec cylindres tournans, un fusil double avec la même disposition, un autre avec platine raccourcie et grand ressort logé par-derrière ; enfin, un nécessaire (l'armes, tellement disposé, que, sur un même cylindre tournant, on peut ajuster, soit un canon de pistolet, soit un canon de fusil ou de carabine. M. Prieur, à Paris, présente trois fusils doubles à percussion : dans l'une de ces armes les chiens sont placés en dessous; dans un autre ils sont en dessus ; le troisième fusil porte un coffre en fer pour le jeu des platines. Le temps seul. fera con-

naître ce qu'il faudra penser de ces diverses innovations.

M. Albert-Bernard, à Paris, expose plusieurs canons en damas et à rubans, exactement dressés tant au dehors qu'au dedans, ouvrages parmi les-