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Statistique de l'industrie minérale et des appareils à vapeur (1890)

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62 l donnent l t simplement pain quotidien à la majeure partie de la' population. guyan naise qui a déserté l’agriculture pour les mines. de L’épuisement, jour en jour plus accentué, des zones aurifères connues, par le fait de l’exploitation est sans doute la cause subit de la crise actuelle— principale que mentl’exploitation alluvionnaire, mais elle n’est pas la seule l’éloignement des centres aurifères, qui rend le ravitaillement excessivement coûteux et la vie des placers fort pénible, augmente dans de sérieuses proportions le prix de la maind’oeuvre, en sorte des que exploitations qui donneraient, à proximité de Cayenne, de gros bénéfices, ne des résultats produisent-que insignifiants. Pendant l’année 1 889, l’exploitation des alluvions a dû avoir lieu suivant les titres inscrits bureau des Domaines, sur 52 de d’une terrain étendue variant parcelles et le les pendant premiers mois ait été de l’année dernière. correspondante déclarée, 392,1 25 hectares. Pendant l’année 1 890 la surface 1 exploitée comprenait 96 parcelles d’une étendue variant de 100 à 5,000 hectares et formant une surface totale de 420,368» hectares. tentatives filoniennes ont été faites, mais la- de Quelques d’exploitations plupart - , ces tentatives échoué ont été abandonnées. et ont Or fondu 01‘ non . . . . . fondu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1889 . . . . . . . . TOTAL Pour l’année Orl Or fondu non . 1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ., . . . . . . . . . .. . . . . 892 kg M11 6011 2512 1,496 683 812 kg. 305 529 1’161. 1,3112 166 . . . . . fondu . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . ..’ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . différence . . . . . .._ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . , .._. . . . . I . moins, pour 1 890, de 154 kilogr.'51 Mais ces chiffres, se à rapportant l’or déclaré en douane, soit pour ia perception du droit d’entrée en ville, soit la pour perception du'droit de sortie, ne peuvent être une considérés en l’expression l’éloignement des résultant de réelle de la deurs, de transporter l’or en Forêts vierges de la Guyane, ne permettent pas une sur l’Administration de déterminer exactitude scrupuleuse le véritable rendement annuel. On les déclarations des exploitants et des chercheurs d’or, des choses, trop souvent La situation d’ailleurs sujettes ne peut lesquelles à caution. semble pas s’améliorer ne 1891, en on Tunisie, principalement avec sel récolté s’appuyer lazproductien la Tunisie, à la surface du sol où que sont, par la force bien que Mokta—el-Hadid, sont au Comité d’études des mines toujours inexploitées. a Tunisie dans les sebkhas lacs salés. Ces dépressions remplissent d’eau en hiver. Pendant l’été, l’évaporation est complète, et le sel se dépose (7 _ en métallurgique de Le sel est recueilli La' difficulté de surVeillance à on a l production. lieux de production, l’extrême facilité, pour les frau- se servant des sentiers à peine tracés’da’ns l'es immenses comme de Monas— produit 400 tounes de galène lavée mécaniquement et 1 ,500 tonnes de calamine triée ont été qui expédiées à Anvers. La valeur des produits s’est élevée à 135,000 francs. La seconde, .celle du Khranguet—el—Tout, n’a donné lieu qu’à des travaux à ciel ouvert dans des amas de calamine, faisant suite au filon La a été de 1,200 tonnes de calamine calcinée a été principal. production qui égale— ment vendue et livrée à Anvers, au total de prix 97,200 francs. La troisième, la mine de plomb de Djelba, est restée inexploitée. Les recherches effectuées sur des gisements de galène argentifère, au Djebillet—el» Kohol, n’out pas donné les résultats qu’on en attendait; mais des gisements de mine— rai de zinc ont été découverts, et les recherches se maintenant ce poursuivent pour dernier minerai. D’autre part, le gisement Sidi—Ahmet a été étudié très sérieusement, et l’on s’est trouvé en présence d’une belle masse de minerais de plomb et (le zinc, et la concession de ce gisement a été demandée. On a ouvert aussi quelques galeries et tranchées sur des minerais (le même nature, au Djebel—Tabouna et au Djebel—Beças; les résultats Sont encore peu probants. 890: TOTAL“, Soit . . . de Tabarka et à la Société de et ' 1 . Tunisie. Les Les concessions de mines de métaux autres le fer sont au nombre de trois. que La plus importante, celle du Dj ebel-Beças, appartenant à la Société italienne minérale : . sur ' ’ Les déclarations donnent pour l’année lesquels en lignite 3,200 tonnes en 1890. Les deux concessions de mines de fer appartenant surface totale de une celle de la période entrepris quelques fouilles, mais que l’on n’a tardéà abandonner, à cause de la mauvaise du combustible et de la pau- pas qualité vreté des gîtes. La Régence est alimentée principalement par des bouilles anglaises. la France a réussi, en Cependant 1890, à y importer 1,862 tounes, sur les 13,000 la consommation du forment Cette consommation a augmenté d’environ qui pays. 1 formant légèrement supérieure à —— tir et de Zramdine, , et n Il n’existe pas de concessions de combustible minéral seuls gisements counus, fort peu importants d’ailleurs, sont ceux de : de 50 à 5,000 hectares , TUNISIE. , au 63 ' en 1890 fr. 85 la tonne a en le récolte. Cette à Sidi—el-Henni, été de opération à la ou se Soukra, fait à moyenne). nombre de 300, mais ne travaillant Après les gisements de guère qu’un phosphates différents El—Malaha, [1,842 tonnes, d’une valeur Les ouvriers en employés etc. se de la points Le poids du de francs 38,000 place sur les salines ont été au sur ' mois de l’année. découverts récemment dans le Sud tunisien, 1 a J‘fiz ÈCÛZF / p ‘79 7/ m 5.0%; 17‘ 07 a.- K6; , ‘