Révisions de la page | Historique de transcription | Statistique de l'industrie minérale et des appareils à vapeur (1895)

| | (28) | |Les minerais de manganèse et, en bien moindre quantité, ceux d'antimoine forment le complément de notre production métallique actuelle ; leur exploitations, longtemps confinée dans des limites très restreintes, a pris depuis quelques années un notable développement. Quant aux mines de cuivre, les efforts tentés pendant une dizaine d'années pour en tirer quelques profits n'ont pas about. Leur production, insignifiante depuis 1886, est tombée à zéro depuis trois ans. | |Importations et exportations. - Les données relatives aux importations et aux exportations sont empruntées au tableau du commerce de la France, publié par le Ministère des finances. |Voici quelles ont été, d'après les tableaux de la douane, les quantités de minerais métallifères importées et exportées en 1895 (commerce spécial) : | | [tableau] | |Si l'on établit, d'après ces chiffre, la balance des importations et des exportations, on trouve que l'exès des premières sur les secondes a été, en nombres ronds, de 25,000 tonnes de minerai de manganèse, 30,000 de pyrite, 9,000 de minerai de cuivre, 10,000 de minerai de nickel (de la Nouvelle-Calédonie principalement), 1 900 de cobalt, 86 de minerai d'étain, 440 de minerai argentifère, et 3 de minerai d'or et de platine. |Au contraire, l'exportation a été supérieure à l'importation de 3,600 tonnes pour le minerai de plomb, de 20,000 pour le minerai de zinc, de 600 pour le minerai d'antimoine. | - L'Algérie a exporté en 1895, d'après les douane, 22,314 tonnes de minerais métallifères. Le détail de cette exportation est donné ci-après : | | [tableau] | |Le total de l'exportation est supérieur de 7,000 tonnes environ à celui de la production, qui n'a été que de 15,000 tonnes en nombre rond. Cette anomalie apparente provient du mouvement des stocks en réserve sur le carreau des mines.