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Statistique de l'industrie minérale et des appareils à vapeur (1899)

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( 8 l et C“, Schneider la Société Montchanin-Longpendu, exploitées par ont rle même réduit leur extraction à 136,000 tonnes, soit 26,000 de moins que l’an- née précédente. La même société possède dans la Nièvre la mine de Decize, d'où elle Creuset a et de extrait 188,000 tonnes (192,000 en 1898). Dans le Gant, la Compagnie de la Grand’Combe qu’elle 1898. La colocession (le Robiac sèges, a augmenté extrait des cinq tonnes soit 19,000 de dans le bassin rl'Alais exploitées a son et 7371,000 Meyrannes, apparlenant la Société de ltochebelle et Cendras a concessaons a , extraction de 21,000 tonnes, _ . en à la Compagnie l‘élevant à fourni 252,000 tonnes, plus [190,000. comme l Enfin l'année , pré— cédente; l et 606 mètres; dans Saône-et—Loire, aux mines de Montchanin, et de d’Épinac Blanzy, où il s‘en trouve de 710, 6&8 et 533 mètres; dans le Nord, aux mines d’Anzin, de de Douchy, l’Escarpelle de Crespin, de Denain d'Aniche et d‘Azincourt (700 697 636, 617, 611, 603 et 556 mètres); dans le Pas—de-Calais, à Drocourt, à Liévin, , à Lens et à , Bully—Grenay (716, 627, 620 et 583 Le niveau moyen des chantiers est loin en qu de Bes— 9 profondeur. Ainsi, Anzin, la à , , mètres). d’ailleurs, de se trouver à une aussi profondeur I l’Allier, la Société de Commentry—Fourchambault a tiré des deux concessmns de Commentry et de Montvicq 500,000 tonnes, 26,000 de moins qu’en 1898, et la Société de Châtillon—Commentry, des quatre concessions de Ferrières, Deyet, l'Onche— Bézenet et Bézenet, 278,000 tonnes, 6,000 de plus. Dans l’A neyron, la Société de Commentry—Fourchambault aproduit 481 ,000 tonnes, celle des Aciéries de France, 289,000 tonnes, et la Compagnie de Campagnac, 283,000; _ soit, respectivement, 16,000 tonnes de plus, 7,000 de moins et 5,000 de moins qu'en 1898. des moyenne étages exploités est de 419 mètres; elle n'est que de 310 mètres aux Salles et (le 140 à Montchanin. Les chantiers où la profondeur est le considérable se rencontrent aux mines plus moyenne de Plat»de-Gier (680 d’Eboulet et de mètres) Comberigol (606 mètres), de Villeboeuf (560 mètres), de Droconrt (559 mètres). Les travaux portent appartenant 1 à généralement sur un petit nombre de l’étage houiller supérieur ou Stéplinnien; on a dans le bassin de Saint—Etienne ciennes, qui appartient l’étage à couches est couches dans les bassins en rencOHtre cependant dans celui d’Alais. Dans le bassin de Valen- houiller moyen ou le nombre des I’Vestplialien, et 2 1 beaucoup plus considérable, mais avec une moindre puissance. On en compte jusqu’à [12 dans la concession de l’Escarpelle; mais l‘épaisseur moyenne des couches du bassin ne dépasse pas 81 centimètres, tandis qu‘elle est de 3 11 dans celui de Saint-Étienne et de 1 m. 61 dans celui d’Alais. On à exploite Saint— Éloy et àlAubin des couches qui atteignent jusqu’à 30 mètres. m. o Dans le Tarn, la Société des mines de Carmaux, en grand progrès, a fourni une ex— traction de 595,000 tonnes, [111,000 de plus que l’année précédente, et la Société des mines d'Albi, 1 55,000 tonnes, 1 1,000 de plus. Nombre des mineurs, et Le personnel des houilléres, hommagljetnnzes enfants. distinguant les ouvriers employés au fond de ceux qui sont employés au jour, divise comme il suit : -—— 11' de grande , Dans Détails , concernant les conditions plus qu'en 1898; Il a eu concessions d’exploitation. 292 y exploitées, M5 ont fourni de la houille ou de l’anthracite, [17 du — lignite. Parmi les concessions de houille et débouchant de même d'anthracite, concessions de 71 sent exploitées galeries mines, on par Dans les autres jour; lignite. (l'extraction service et 50 en en L'ensemble des 369 fonçag'e. compte puits explo1n tatiOns comprend en outre 290 puits affectés à d’autres usages. Les machines à vapeur fonctionnant sur les charbonnages ont été au nombre de d'une totale de soit 115 machines et 170,000 2,619, puissance chevaux—vapeur, 5,000 chevaux de plus qu’en 1898. Parmi ces machines, 320 (11 de plus), d'une force de 16,000 chevaux environ, ont été spécialement affectées à l'aérage des mines.’ Il y a peu de changements ànoter quant à la profondeur maxima des puits. Les se rencontrent dans le Gard, aux mines des 1l où plus profonds Salles-de—Gagnières, existe un puits de 810 mètres; dans la Haute-Saône, aux mines d‘Eboulet et de Bon- où il et dans la en a de aux mines de Plat-de-Gier, mètres; Loire, 795 591 champ, y de Villeboeuf, du Treuil et de Comberigol, où les profondeurs atteignent 77 7 650, 630 au 2o HOMMES. , __ A l’intérieur A l’extérieur . . . . . . . . . . . . ENSEMBLE . . . . . . . . . . . .. . . . . . . .. JEUNES cars tlc 1G 'A 18 1125. FEMMES. _ EKFANTS de I3 Â 16 3.15. m 2,3700 5,600 L700 1'13,700 128,;00 9,300 71.600 10.300 153,900 u 5,600 se TOTAUX. 98,000 30,700 [3,600 en 1 10,200 Le nombre des ouvriers, montant à 153,900 en nombre rond, s’est accru (le 5,300, dont 50800 hommes, 200 jeunes gens, 100 femmes et 200 enfants. Cet accroissement porte presque entièrement sur le personnel intérieur, celui de l’extérieur ne comptant que 500 ouVriers de plus que l'année précédente. La du bassin du Nord et du part Pas—de-Calais dans l'augmentation est prépondérante; elle comprend 3,000 persounes, c’est-à-dire les deux tiers environ de l’accroissement total. Mines. — Statistique. u- 1899. en effet